J’observe au sein de la société qui m’entoure et que j’endure depuis belle lurette, ne pouvant rien faire d’autre, une nouvelle manière de montrer une fois de plus s’il en est que l’on peut encore monter d’un cran dans l’impolitesse, la grossièreté, l’irrévérence et l’immoralité en public.
Je veux montrer du doigt ces énergumènes qui crachouillent à qui mieux-mieux partout !
En effet, sous prétexte que ces derniers prennent de la chique sous la langue ou les lèvres, ils se croient en droit de cracher n’importe où, tout le temps !
Dans la rue, à l’intérieur des bus, sur le trottoir, à travers les vitres ouvertes des véhicules roulants, dans les cafés et les restaurants, c’est partout les mêmes scènes ignobles et honteuses de salivations éjectées à distance et à répétition partout où existe un coin jugé digne de recevoir le crachat de salive mêlée à la chema !
L’autre jour j’ai vu faire ça ……une femme !
Nom de Dieu ! Une femme, cracher d’instinct, en public dans un arrêt de bus, on aura tout vu.
A l’époque de l’ancienne école, cette école-là qui nous a éduqué tout en nous inculquant les bonnes manières, aussi bien vestimentaires que morales et comportementales, je me souviens d’un instituteur (qui s’appelait Mr Dumas) et qui a fait faire une punition à un camarade pour l’avoir surpris en train de cracher au fond de la classe.
La punition consistait à recopier 100 fois la phrase « je ne dois pas cracher sur le sol de mon pays »
Il est révolu ce temps-là de considération, de politesse, de bonnes manières et de respect d'autrui.