Faute d'avoir mis à jour ma boîte virale, j'ai connu de sales aventures avec des personnes qu'y faut pas. Et puis voici de la mémoire, de la vive, genre costaud, qui permet de bâtir sur des bases solides. Là où le passé et l présent s'harmonisent pour avancer, pour faire que l'avenir ne soit pas du passé recuit.
J'avais oublié la puissance des femmes.du moins de certaines. J'avais oublié cette féminité costaude des femmes de mon enfance, de ma grand-mèr...e, de Maman, de ma soeur, de ma fille...oui, c'st aussi familial, enraciné. J'ai découvert aussi que, faute d'un entourage sérieux, pas triste, on les brise, les femmes.Et qu'on peut rendre muette les plus fortes par bêtise, irrespect, le tout mêlé d'une condescendance grasse de mec ramenard. j'ai eu la chance d'être élevé là où des femmes ont pu se vivre,faire leur chemin...je sais aussi que ce ne fut pas facile... Et comment mes deux grands-mères, en 1920, ont fati leur trou dns un monde à la con.
Je sais que je suis un peu trop. Lourd... "imposant" dit un de mes fils... Mais aussi abusif, même si je ne veux pas. Mais vraiment, et même si elle fait un peu peur à mon orguil de mâle stupide, je crois n'avoir jamais manifesté cett condecendance mochasse qui nous permet, à bon compte, de bousiller parfois telle femme ou telle autre. Car c'est aussi grave que ça. Cette violencemasculine peut paraître douce, aimable...je crois avoir su la rtenir en moi.sans doute pas toujours, sans doute. Je ne veux pas être possessif...mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut.
Alors, quand je découvre la force d'une femme, cette féminité (si ce mot a un sens) solide, celle qui tient et résiste dans un monde dur aux filles (oui, il y a eu un énorme progrès, mais ce n'est pas gagné, loin de là), je me tais et j'admire. Et je vois dans l'avenir des souvenirs d'enfance, de femmes qui se sont battues, qui ont serré les dents, les poings et qui, comme Sarah Bernhardt ont dit: "quand même", chacune à leur mesure. Et ça me rassure car là, je redeviens petit garçon, ébahi par cette grandeur... CA me fait du bien, me rassure: Les mecs s'en tirent toujours! C'est un peu trop facile. Mais ce n'est pas désagréable. Malgré ça l'éventualité del'amour, du partage, n'est pas à exclure, n'est-ce pas?
Magazine Humeur
Féminité (?):la force.
Publié le 22 mai 2014 par Orlandoderudder
22 mai 2014