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Sunday flood quarante-trois

Publié le 18 mai 2008 par Spicynico

Ô muse,
toi qui n'as pas le front ceint des lauriers vieillis de l'Hélicon,
mais qui, dans le ciel, parmi les bienheureux esprits,
portes la couronne d'or, brillante d'étoiles immortelles,
inspire à mon coeur une ardeur céleste, embellis mes chants,
et pardonne si je mêle à la vérité d'autres charmes que ta poésie.
Tu le sais, le monde accourt
où le Parnasse répand le plus ses douces illusions,
et le vrai, reproduit en vers harmonieux,
persuade les plus rebelles.

Bon, évidemment, ça peut paraître absurde d'introduire ce Sunday Flood d'une citation du premier chant de la Jérusalem délivrée, du Tasse*.

Mais j'avais envie** ! Et puis finalement ça pourrait répondre à vos questions relativement à ce que j'ai déversé chez Dark Angel.

* Traduction de M.A. Mazuy, Knab éditeur, Paris, mil huit cent trente huit. Je rappelle que le Tasse est un poète italien du seizième siècle.
** Et surtout je fais ce que je veux. Et comme lire des choses comme ça n'est pas si courant dans notre marasme culturel...


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