Magazine Journal intime

L’alternative

Publié le 24 mai 2014 par Khanouf

Après l’arrestation, l’incarcération et puis la libération d’Aziz Amami et de Sabri Ben Mlouka on est convaincu que la machine répressive de l’ancien régime commence à reprendre du poil de la bête et à revenir à ses anciennes pratiques. Et puis qui l’empêchera ? Ce n’est pas la politique de la chaise vide de certains hyper révolutionnaire, ni l’attentisme autiste d’autres, ni ceux qui espère une dictature en bonne et dû forme à l’égyptienne au lieu de retrousser les manches et s’atteler à la besogne tout en préservant le principal acquis : La liberté de parole. Aujourd’hui deux familles l’une au nord ouest l’autre au nord est du pays enterrent leurs enfants, deux militaires qui laissent veuve et orphelin, tués par une mine qui a explosé au passage leur véhicule. Une mine posée par des intégristes.  Il n’y a pas si longtemps quand beaucoup criaient au loup, d’autres affirmaient que ce n’étaient que les intrigues de l’ancienne police politique avec des barbes factices pendant que les nouveaux légitimes d’accueillir à bras ouverts la vermine de la pire espèce et lui donner aide et tribune pour diffuse la haine et recruter les terroristes d’aujourd’hui. Ces deux événements, ces deux libérations et ces deux martyres ne peuvent que nous confirmer dans nos convictions que le salut de la Tunisie, la sauvegarde de sa « révolution » ou du moins son principal acquis passe par la victoire sur le terrorisme et la construction d’institutions républicaines…Entre autres. Il est malsain de prétendre construire l’avenir avec les sbires de l’ancien régime et il est contre productif s’il ne sert d’autres « agendas » que de faire de la stérile surenchère révolutionnaire. Le pays ne mérite pas de revenir en arrière et voire ses pervers  et haïssables spoliateurs revenir au devant de la scène et aussi, soyez convaincus, son drapeau ne sera jamais frappé par le fossile et le marteau, du moins pas avant quelques siècles. Et entre temps, et entre les deux une solution à la tunisienne et à l’image de sa jeunesse existe.


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