La matinée n’était pas très avancée et la température guère propice, pourtant dès que je l’ai aperçu de loin, j’ai pressenti le peu ragoutant.
Lui et moi étions seuls dans la rue en pente douce, plus j’approchais mieux je la voyais et moins le doute était permis, sa grosse queue, tendue comme drap sur l’étendoir. Et tout son corps offert aux regards, comme s’il se prélassait dans un transat au soleil. Quelle horreur ! Un sentiment de dégoût mêlé à de la tristesse aussi. Quelle déveine avait pu le mener là, en ce triste matin, définitivement ?