Lucien
Grand-maman c’est à toi que je parle
Tu le sais, bientôt ma vie va partir en cavale
Mais j’ai avant de partir
Un souhait que j’oserais te dire
N’en parle pas à maman
Mais veille sur elle à présent
Elle aura besoin de toi un bon moment
Elle est si triste ma petite maman
Je sais que toi aussi tu as du chagrin
Mais tu es fort je te connais bien
Pour moi, ne t’inquiète pas
Bientôt la douleur et la peur, s’en ira
J’aurais peut-être de grandes ailes
Qui me permettront de voler au-dessus d’elle
Je viendrai aussi près de toi
Je vous en supplies ne pleuré pas
Vous m’avez donné tellement d’amour
J’en suis imprégné pour toujours
Je vous aime aussi très fort
Et bien au-delà de la mort
Prenez soin de vous comme vous avez veillé sur moi
Et sachez, qu’un grand amour ne meurt pas
livre d'or