[JE SUIS CELUI QUI CHERCHE DES SECRETS]
Je suis celui qui cherche des secrets quand tout se tait ou que tout commence.
Qui porte la blessure des vies qui se sont tues sous un jour
d’où un jour la clarté disparaîtra.
Celui qui écoute des voix enfouies dans les feuillages vacillants du silence.
J’ai aimé la lumière et le vent qui cognent les os.
Et sur les os, le monde, tout entier
qui se tient et se déploie.
Les tremblements d’une attente,
partout sur le monde,
partout dans les battements de ce qui vit.
Moins qu’un souffle
dans l’instant d’un souffle.
Lionel Jung-Allégret, Un instant appuyé contre le vent, Éditions Al Manar | Alain Gorius, Collection « Poésie », 2014, pp. 53-54-55. Encres de Jean Anguera.
LIONEL JUNG-ALLÉGRET
■ Lionel Jung-Allégret
sur Terres de femmes ▼
→ [J’ai vu les grandes digues au loin] (poème extrait d’Écorces)
→ [Je regarde l’arbre dressé] (autre poème extrait d’Écorces)
→ Parallaxes (lecture d’Angèle Paoli)
→ [Il restait dans la lumière des grandes voiles affalées] (poème extrait de Parallaxes)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de la revue Phœnix) une note biographique sur Lionel Jung-Allégret
→ (sur le site des éditions Al Manar | Alain Gorius) la page consacrée à Un instant appuyé contre de vent de Lionel Jung-Allégret
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