Vladimir Poutine /Capture d’écran Dailymotion
Les propos tenus par Vladimir Poutine à l’encontre d’Hillary Clinton mercredi lors d’une interview accordée à TF1 et Europe 1 continuent de faire polémique, autant sur le fond que sur la traduction. En réalité, ils ont volontairement été déformés pour causer préjudice au président russe. Il a plutôt été élégant. En effet, quand une personne vous accuse sans raison d’être un nazi, la riposte peut être cinglante. Avec tous les russophones que nous avons en France, il est inconcevable d’en arriver là.
Interrogé sur ses relations avec les Etats-Unis, le président russe a vertement critiqué l’ex-secrétaire d’Etat américaine, à juste titre d’ailleurs. Celle-ci avait comparé sa politique en Ukraine à celle d’Adolf Hitler dans les années 30. En guise de réponse, il l’a accusée de ne «pas être très subtile dans ses déclarations». Mais, selon l’interprète-menteur d’Europe1, il a ensuite lâché: «Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes». Avant de conclure: «Pour une femme, la faiblesse n’est pas un défaut.» Une falsification grossière.
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Venant d’un président dont on connaît la virilité, ces propos déformés n’ont pas étonné les internautes dans un premier temps. Valérie Trierweiler s’est même fendue d’un tweet adressé plutôt à François Hollande qui l’avait largué avec une violence inouïe. Elle a donc utilisé Vladimir Poutine outrageusement. Quelle honte ! Elle devrait désormais raser les murs à défaut de s’excuser…Pire, les Français savent-il au moins que le Sénat russe est dirigé par une femme ? Quelle institution française l’est ? Aucune. Oser donc accuser Vladimir Poutine de misogynie est donc la nouvelle trouvaille d’une presse en manque de sensation et aussi bête que ses pieds au moment où Internet dénonce leurs mensonges.
Heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine …
— Valerie Trierweiler (@valtrier) 4 Juin 2014
A la suite du tweet ridicule de Trierweiler dont nous avons fait une capture d’écran, voici sur Twitter, les articles associés en image. Le huffingtonPost, Le Parisien et les autres, comme des moutons, cette presse ridicule qui n’informe plus mais déforme, en digne caisse de résonance du Quai d’Orsay, s’est lâché contre le président russe.
Regardez:
Aucune excuse après la falsification
Alban Nikoczy, correspondnt de France 2 en Russie s’est fendu d’un tweet pour recadrer ses confrères en vain.
Poutine mal traduit : sa phrase exacte serait plutôt "on ne doit pas se disputer avec une femme" et non "discuter". #Poutine #TF1 #Europe1
— Alban Mikoczy (@AlbanMikoczy) 4 Juin 2014
A sa suite, un posteur visible russe a confirmé ses dires avec un autre tweet mais, vous remarquerez que le re-tweet de Trierweiler la femme virée dont qui n’a aucune crédibilité est repris plus de 1700 fois. Il était de 1683 au moment où nous avons réalisé la capture d’écran. Regardez le sort réservé aux autres tweets "vérité". Sans commentaire.
@gaby_hache Il a dit "vaut mieux ne pas SE DISPUTER avec les femmes"
— Alexandre Kazakevic (@KazakevicAlex) 4 Juin 2014
Objet du délit