Ce mouvement artistique a été initié par des artistes tels que Zlotykamien, Daniel Buren, Ernest Pignon-Ernest. Le Street art est la volonté d’expression d’une génération qui veut se rendre visible au plus grand nombre quitte à défier la loi. Si l'art urbain se développe en France à partir de mai 1968, [] ilil sera « officialisé » au début des années 1980. Aux Etats-Unis, vers la fin des années 90, des artistes comme Above et Shepard Fairey s’illustreront dans le domaine. Suivront la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suède et l’Italie dont la ville de Rome sera désignée capitale européenne du Street Art lors du « Street Art Festival 2014 ». Durant ce festival, 30 des meilleurs artistes internationaux et italiens mettront en œuvre leurs talents artistiques dans certains quartiers en périphérie et au centre de Rome.
Deux grands évènements organisés en collaboration avec Roma Capitale et Macro (Musée d’art contemporain à Rome), seront les points culminants duStreet Art Festival :
- Une conférence internationale sur le futur panorama visuel de la ville aura lieu à Via Nizza à la « Sede Museale »,
- Une exposition au « Macro Future » de Testaccio, dont l’entrée est gratuite, et qui offrira au public le parcours de la nouvelle génération des plus grands artistes de Street Art français et italiens.
Pour ceux qui voudront prendre part au festival et s’en mettre plein la vue, Venere.com vous propose un large choix de chambres à tous les prix, il suffit de consulter le site en ligne : voir ici La capitale italienne est déjà le support de nombreuses œuvres d’art urbain comme celle de l’artiste allemand Clemens Behr de Coblence, 27 ans, qui a œuvré sur la façade de l’édifice Atac à la station de Metro Garbatella. Au travers d’abstractions géométriques monumentales, l’artiste utilise la façade comme support en l’inscrivant dans la globalité du paysage urbain qui l’entoure.
L’assesseur des travaux publics et de la périférie de la ville de Rome, Paolo Masini, dira à propos de l’œuvre de Clemens Behr, qu’elle représente une intervention intéressante et significative dans ce parcours participatif et créatif de découverte et de valorisation de la grande beauté de la périphérie romaine sur laquelle sont concentrée ses travaux.
Paolo Masini se réjouit qu’un édifice de service public d’aspect banal, change de visage, générant, selon lui, un mécanisme virtueux de réappropriation visuelle, mais aussi culturelle et sociale de l’espace et du contexte public.
L’Art urbain, outre le fait d’être une forme d’Art autonome et parallèlle, remplit aussi sa fonction première c’est-à-dire celle de redonner des couleurs à nos villes dont la dominante est principalement grise. Garbetella et d’autres zones périfériques, comme Ostiense s’anime grâce au talent de ces artistes contemporains qui font du ciment un univers de couleurs.
Rome street art : video Article et photographies : Maya