Real politik ? Est-ce le retour de la France dans son giron habituel qui est celui de la paix et non celui de la guerre prôné depuis des années par Nicolas Sarkozy puis François Hollande ? Les cérémonies du DDay ont permis à la France de se replacer au centre du jeu diplomatique et de favoriser la reprise du dialogue entre la Russie et les Occidentaux. C’est le Quai d’Orsay qui doit s’inquiéter. Bien plus, Porochenko, le président des nazillons de Kiev et non de l’Ukraine est plutôt satisfait de sa brève entrevue avec Poutine, finalement, le grand gagnant du DDay.
Le président russe et son homologue américain se sont efforcés dans un premier temps de rester à distance, du moins publiquement, lors des commémorations du Débarquement, hier 6 juin 2014, en Normandie. Jusqu’au moment où leur regard ses sont croisés… par écran interposé. Derrière les déclarations guerrières et mensongères de Barack Obama, se cachait en réalité une faiblesse caractéristique. Poutine l’avait révélé lors de son entretien avec les falsificateurs Gilles Bouleau de Tf1 et Jean-Pierre Elkabbach d’Europe1
Ensuite, l’Elysée à trahi Barack Obama auprès des Américains. Sa férocité de façade a été dévoilée quand, tout sourire, il a conversé avec le président russe durant près de 15 minutes. Il est nu et l’Elysée a probablement reçu sa désapprobation mais le mal était déjà fait.
[#Vine] Rencontre B. Obama – V. Poutine en marge du déjeuner des chefs d’Etat https://t.co/QFHEoCQJ0I@WhiteHouse@KremlinRussia_E#DDay70
— Élysée (@Elysee) 6 Juin 2014
L’Amérique se réveille avec la gueule de bois. Après avoir voulu démentir la rencontre, la Maison Blanche a été obligée d’avouer. Les zélés qui s’étaient pris au président russe sont bien obligés de reconnaître, aujourd’hui, que la Russie est incontournable. Insultez Poutine, accusez Poutine mais, c’est un ours qui avance quand des poules mouillées jacassent…