« Le seul endroit où tu pouvais voir de vieux films, c’était à la télé – utile à sa façon -, mais ceux qui passaient sur les chaines locales étaient souvent mutilés pour être adaptés à des horaires préétablis et, d’abominable façon, immanquablement interrompus par des pubs. » Paul Auster Excursions dans la zone intérieure
Mardi, c’est sur NT1 que j’ai trouvé mon petit bonheur, avec le film de Philippe Lefèbvre (2009), Le
Mercredi sur TMC un nouvel épisode d’Hercule Poirot, mais par pure gourmandise, puisqu’il s’agissait d’une rediffusion.
Jeudi sur ARTE avec Real Humans. Chaque semaine est un nouvel émerveillement, chaque épisode renouvelle l’intérêt, aucun temps morts, de l’imprévu dans chaque séquence, j’ai rarement été aussi scotché devant mon écran par une série télé qui joue sur toute la palette des sentiments...humains. Du très grand art.
Vendredi, entre les cérémonies de commémoration du débarquement et le débarquement de Ribéry de l’équipe de France de football, les télévisions n’avaient plus guère de temps d’antenne pour évoquer d’autres sujets. Vite lassé, j’ai éteint.
Dimanche, pour lutter contre la chaleur j’ai un truc infaillible, rester à l’ombre dans mon canapé et devant ma télé à regarder sur France2 la finale de Roland Garros, Nadal/Djokovic. Plus les tennismen transpirent sang et eau, moins j’ai chaud ! Pour en revenir au match, Djoko avait beau faire ses yeux en boule de loto, il n’avait pas les numéros gagnants, torché par Nadal en quatre sets et une ridicule double faute qui l’achève.
Le soir sur TF1, sport encore, pour le dernier match de préparation avant l’envol de l’équipe de France vers le pays du football. France/Jamaïque donc. La Jamaïque n’a pas réellement d’équipe de foot aussi ne doit-on pas se glorifier du résultat extravagant de nos Bleus (8-0). Par contre on se réjouira du jeu développé, de la mobilité et des combinaisons de l’attaque. Une bonne soirée mais sachons raison garder.
Une petite semaine de télévision, mais je ne m’en aperçois qu’en concluant ce billet car je ne suis pas en manque, j’ai même l’impression d’en avoir trop vu !