Magazine Humeur

LA BLAGUE DU JOUR. Bachar al-Assad en tête d’une liste de criminels de guerre

Publié le 11 juin 2014 par Menye Alain

Vingt dossiers d’inculpation concernant des responsables syriens, dont le président, et des membres de l’insurrection ont été remis à la Cour pénale internationale. C’est étonnant que la personne agressée par une horde de barbares, soit menacée. D’un autre côté, les agresseurs de l’Irak ou de la Libye sont libres comme l’air. C’est le monde à l’envers…

Le Syria Accountability Project réclame des poursuites pour crimes de guerre. Chacun des dossiers mentionne une atteinte spécifique aux statuts de Rome, sur lesquels se fonde la CPI, a poursuivi David Crane, le directeur du Project, qui fut procureur du tribunal spécial pour la Sierra Leone. Quatre autres listes confidentielles de criminels de guerre présumés ont été dressées par des enquêteurs de l’ONU, mais aucun nom n’a été divulgué. David Crane n’en a pas cité d’autres que celui d’Assad. Il précise toutefois que sa liste comporte ceux d’autres représentants de l’élite politique et militaire ainsi que de membres de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front al Nosra. «Nous avons une vingtaine d’inculpations concernant ceux qui portent le plus de responsabilité. Il s’agit d’une initiative neutre. Nous ne nous en prenons pas qu’à Assad et à ses sbires, mais nous documentons tous les incidents survenus des deux côtés», a-t-il expliqué après une réunion avec d’autres anciens procureurs consacrée à la torture dans les centres de détention syriens.

Mais le problème est que le Syria Accountability Project, organisme américain crée étrangement en 2011,  travaille en étroite collaboration avec le Coalition nationale syrienne et ses seuls et uniques clients sont: Les Nations unies (ONU), la Cour pénale internationale (CPI), le Conseil national syrien (CNS) et, et, et…Le Département d’Etat américain. Alors, parler de neutralité dans tout ça c’est l’hôpital qui se fout de la charité. D’ailleurs, quand David Crane parle, il ose dire "Assad et ses sbires". Inclure ceux qu’ils ont armé comme les deux entités terroristes qu’ils disent poursuivre, c’est simplement que la bête immonde leur a échappé, rien de plus. Et savez-vous les "qui" sont les partenaires de cette grosse arnaque ? S’habillant d’oripeaux élogieux, ces gens se moquent vraiment es autres. Qu’ils commencent par poursuivre le retrait-heureux-peintre Bush Jr. et son paternel Bush senior pour leurs crimes en Irak, ainsi que l’Antéchrist Barack Obama pour ses crimes en Libye et en…Syrie. Pourquoi inclure dans leur accusation les deux entités terroristes en excluant leurs commanditaires qui sont les Occidentaux et les pays du Golfe ?

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Les 55 000 clichés fournis par un photographe de la police militaire syrienne surnommé «César» ont apporté des «preuves évidentes» du recours systématique à la torture et du décès de 11 000 détenus dans des conditions qui évoquent les camps de concentration nazis, ont souligné les intervenants. Rien que ça, toujours invoquer Adolf Hitler pour se faire bonne conscience alors que les crimes américains de par le monde sont du même acabit. «Nous obtenons rarement ce genre de preuves, qui sont pour la plupart circonstanciées», a observé David Crane. Tu parles ! Les photos, qui montreraient par exemple des victimes dont les yeux ont été arrachés et présentant des signes de malnutrition, et le compère du gugusse renchérit: «Qu’on ne s’y trompe pas, ces photos ne peuvent pas avoir été truquées. C’est la conséquence de ce qui s’est passé au sommet de la chaîne de responsabilité. Il ne s’agit pas d’un acte commis par un colonel incontrôlable ou un commandant fou, mais de la politique du gouvernement», a quant à lui affirmé Sir Desmond de Silva, co-auteur d’une analyse des photos de ce César et ancien procureur en chef pour la Sierra Leone.

David Crane, professeur à la faculté de droit de l’université de Syracuse, dans l’État de New York, a créé le Syria Accountability en 2011 pour répertorier les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par les deux parties. Ses dossiers comptent aujourd’hui 1 400 pages d’allégations crédibles avec date, lieu et auteur présumé, dit-il. Quelle nouvelle falsification ! Et, savez-vous les "qui" sont partenaires de Syria Accountability Project ? Des officines improbables, avec les mêmes accointances, toutes, américaines ou presque: The Public International Law & Policy Group (PILPG) United nations humans rights UNHR), United States Institute of Peace (USIP), No Peace Without Justice (NPWJ) et Syrian center for political and strategic studies (SCPSS). Et ils veulent être crédibles ces clowns ? Nous entrons-là, dans la phase du terrorisme international via les Nations unies, après la victoire du peuple syrien…On se souvient déjà que la Russie avait niet à un pareil projet initié par la France à l’ONU…

(L’essentiel/ats/Allain Jules)


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