1 août 2014au3 août 2014
1 août 2014au3 août 2014
« De sang et de vapeurs » est un Grandeur Nature Steampunk organisé par le Consulat d’Elleslande qui se déroulera du 1er au 3 août au Château de Camigné à Saissac (11) pour 60 à 80 joueurs.
La PAF est de 90 euros pour les PJ (dont 5€ d’adhésion à l’association) et 40 euros pour les PNJ.
Cette PAF comprend la location du site, les frais d’assurance, la création du matériel nécessaire à cette aventure mais surtout, elle comprend l’ensemble des repas et petits déjeuners du Vendredi soir au Dimanche midi.
- Plus d’infos sur l’évènement Facebook.
- Site officiel : http://elleslande.free.fr
En l’an de grâce 1883, la « Great society of philanthropists industrial and scientific » organisa ce que certains médias appelèrent la « première exposition universelle sur mer ».
Cette riche société convia les grandes personnalités mondiales de l’Industrie, de la Science et de l’Education à une rencontre à bord du navire de croisière, le Naamah Chérie. Nul n’ignore que ce navire est le second plus grand vaisseau de croisière, derrière le célébrissime Titanic.
Les frais étant totalement pris en charge, nombre de personnalités acceptèrent l’invitation de cette société. Certains pays, soucieux de la protection de leurs compatriotes, envoyèrent quelques politiciens et sans nul doute, quelques agents secrets dissimulés parmi les convives, pour veiller sur leurs intérêts.
La croisière fut pendant les premiers jours idylliques et le temps se montra clément, permettant à ces dames et messieurs du monde, d’arborer leurs plus délicates toilettes et de se promener parmi les halls d’expositions présentant les dernières créations de l’industrie ou encore en parcourant les salles de conférences où des savants renommés exposaient leur dernière trouvaille, ou simplement l’avancée de leur recherche actuelle.
La journée, des conversations professionnelles s’entendaient dans les couloirs du navire mais le soir venu, elles prenaient des tournures plus privées, plus polissonnes parfois ou plus politiques. Certains heurts troublèrent la quiétude de tel moment de restauration ou de danse mais aucune blessure sérieuse ne fut à déplorer. Tout au plus quelques orgueils froissés, quelques égos endoloris… rien de grave.
Jusqu’à ce jour où le Capitaine annonça que les machines du navire souffraient d’une grave avarie et que tout serait fait pour y remédier. Les conversations se firent plus inquiètes, plus sombres à partir de là. Une atmosphère de soupçons s’installa. On parla bientôt de sabotages, de pirates à bord ou d’espions assassins à la solde d’un pays ennemi, etc.
L’atmosphère devint pesante, étouffante. Chacun se mit à regarder avec méfiance les personnes qui l’entouraient. Chacun se mit à surveiller les agissements de ces voisins. La paranoïa s’installa. Les premiers blessés graves apparurent. Des blessures par arme blanche le plus souvent… Puis le premier mort fut découvert et l’inquiétude grandit. Un air vicié flottait dans tout le navire et certains convives commençaient à organiser une mutinerie pour prendre en main le bateau.
C’est au sein de cette ambiance tendue que le Capitaine annonça la découverte d’une terre inconnue. Un courant fort avait fait dériver le navire jusqu’à cette île providentielle. Il proposa aux passagers qui le souhaitaient de passer les trois prochains jours sur les plages de ce lieu paradisiaque tandis que ces machinistes termineraient les réparations des machines. Il espérait que ces trois jours à terre calmeraient les esprits mais il ne négligea pas d’envoyer son second et une partie de ses marins avec les convives qui désiraient se rendre à terre afin de les aider dans les tâches logistiques.
Vous faites partie de ces convives et l’île vous tend les bras. Les matelots rament avec puissance pour vous approcher de la plage de sable fin. De votre chaloupe, vous remarquez que vos affaires sont en cours de débarquement. Le capitaine en second donne des ordres et vous constatez que quelques personnalités semblent vouloir apporter leur aide à cet officier… Un peu d’action ne peut faire de mal à personne, n’est ce pas ?