[LES OMBRES ENVAHISSENT]
les ombres envahissent
la séparation n’a pas de règles
on voudrait seulement vérifier
le rythme de son souffle
s’il console le cri venu de loin
il ne répare pas les vieilles peurs
les fuites les appels
on échoue toujours sur des plages inconnues
naufrage oublié
tous les oiseaux de mer à la rencontre
le matin ne veut plus de nos nuits
de nos massacres de phalènes
le matin monte à nos gorges desséchées
rejeter nos filets au courant.
Luce Guilbaud, Pas encore et déjà, in Pas encore et déjà, suivi de Trame, Éditions Henry, Collection La main aux poètes, 62170 Montreuil-sur-Mer, 2012, page 7.
LUCE GUILBAUD
Image, G.AdC
■ Luce Guilbaud
sur Terres de femmes ▼
→ [il y a eu des pluies] (extrait de Nuit l’habitable)
→ Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris (note de lecture d’AP)
→ Danielle Fournier | Luce Guilbaud, Iris (extrait)
→ Danielle Fournier | Luce Guilbaud [Dis-moi plutôt ce qui nous réunit](autre extrait d’Iris)
→ Luce Guilbaud ou la traversée de l’intime (chronique de Marie-Hélène Prouteau)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Le corps penche
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Luce Guilbaud
→ (sur le site de la Maison des écrivains) une fiche bio-bibliographique sur Luce Guibaud
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