Diantre !
Je ne vais pas être tendre. Je vais même aller plus loin, je vais être méchant, mauvais, sarcastique, violent, indicible. Sans dépressage, nous n’y arriverons jamais. Il faut déterrer le mal. Oui, "Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur.", comme le dit le dicton. Alors, chers Lions Indomptables domptés, souffrez que je sois pugnace et corrosif à votre égard car, le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits…
La société camerounaise a perdu toute valeur. C’est le règne de l’argent-roi, et rien d’autre. Dans un pays où le fayman est plus vénéré que le médecin, il ne faut pas avoir peur de dire que, la dépravation est généralisée. C’est de la responsabilité de nous tous sans exclusive. Chers Lions Indomptables, je ne suis pas de ceux qui vous adulent ou de ces obligés qui gravitent autour de vous et vous félicitent quand vous nous traînez dans la boue. Comme certains, je ne vais pas prendre le chemin de la facilité et surtout de l’hypocrisie pour commencer par blâmer les autorités. Si elles ont failli comme par le passé, c’était à vous de relever la tête sur le terrain. Jeu de main, jeu de vilain ? Alors, passons au dépressage:
- Cette équipe doit être dissoute et il faut qu’il y ait un code de bonne conduite que chaque joueur devrait signer quand il est sélectionné. Et par conséquent, un joueur comme Assou-Ekotto, qui en plein match donne un coup de boule à son coéquipier doit être directement écarté, et à vie, de l’équipe nationale. Mention spéciale à Achille Webo, qui a empêché le chaos ! Nous sommes la risée du monde. Quelle humiliation !
- Sur les autorités, on peut dire qu’il y a un manque total de transparence dans la gestion. Entre népotisme constaté lors de cette Coupe du Monde et incompétence, l’enfumage doit s’arrêter. Il faut déterminer à l’avance les quotes-parts de l’argent que doivent percevoir les joueurs pour éviter de le faire dans la précipitation et d’impliquer la Présidence de la République dans une calamiteuse administration.
- Chers Lions Indomptables, vous avez d’entrée, lors de votre adieu aux supporters, commis l’impardonnable en refusant de prendre l’étendard de votre pays des mains du premier ministre Yang Philemon. N’est-il pas ? Nous vous avons pardonné. Après que votre argent ait été payé, comment peut-on vous pardonner par la suite après votre débâcle brésilienne, qui n’est que de votre fait propre ? Car c’est vous qui êtes sur le terrain pour mouiller le maillot, et non un tel ou un tel autre.
- Vous êtes de très bons joueurs. Ca ne souffre d’aucune discussion ni critique, encore moins de contestation. En revanche, quand vous formez des clans, vous ne pouvez plus jouer au football. De l’homogénéité qui doit être votre, on assiste à un fourre-tout indescriptible d’où vos défaites. Vous nous devez des excuses. Vous devez vous excuser auprès des Camerounais. Une équipe vit ensemble et non l’inverse. Certains mangent seuls et dorment seuls. Quelle ironie !
- Vous êtes des traîtres à la Nation. Des traîtres à votre Patrie. Des traîtres aux vraies valeurs chevaleresques. Vous avez transformé nos rêves en pires cauchemars. Vous êtes égocentriques et dépourvus de noblesse. De vos fulgurances, on a toujours assisté à du vide sidéral. Vous êtes aujourd’hui des clowns. Vos obligés accuseront les autres à votre place comme d’habitude. Non, ils vous mentent.
- Les thuriféraires de cette "équipe", ces soi-disant patriotes mais plutôt mamamouchis d’une rectitude morale au ras des pâquerettes pataugent telles des mouches dans la bouse. Comment peut-on se réjouir de la défaire de son équipe nationale sous des prétextes fallacieux ? Quant à vous, les Lions Indomptables, vous êtes la négation du sport, de l’effort, de la fierté et de la dignité.
Honte à vous !