Iegor Gran Jeanne d'Arc fait tic-tac

C’est un roman en deux parties. La 1^ère nous raconte comment les villageois se retrouvent quotidiennement au bistrot pour entendre les histoires de L’oncle Guillaume ; des histoires incroyables qui dénoncent les travers, les magouilles, les tentations de là-bas, le pays de la surconsommation, du lavage de cerveau, de l’anti-culturel. C’est qu’il sait les raconter ses histoires l’oncle Guillaume, il fascine petits et grands, jeunes et vieux. Il introduit dans les esprits ce sentiment nationaliste qui va sauver le monde des mauvais esprits de là-bas. Là-bas ?  C’est l’Amérique.  Mais à force de raconter toutes ces histoires, la France déclare la guerre à là-bas. Et c’est l’objet de la seconde partie de l’ouvrage. La France veut sortir le monde de la domination du dollar et de la mondialisation. L’armée en profite pour détruire Disneyland, remplacer la statue d'Elvis à Memphis par celle de Johnny, substituer Simone Signoret à Marilyn Monroe...

Je qualifierais ce roman de complètement loufoque, voire bizarroïde en tout cas qui explore l’absurde. On y a une opposition entre le coq gaulois chauvin empli d’un anti-américanisme primaire et la suffisance orgueilleuse des américains. Une drôle de guerre en perspective où l’auteur n’épargne personne, c’est un déboulonnage des préférences nationales. La seule chose que je peux rajouter, est que ce roman se laisse lire, sans plus.

Litterature

Léo Ferré Les anarchistes Norman Baillargeon Hubert Reeves - Terre, Planète bleue (préface de Chroniques du ciel et de la Vie)