Vladimir Poutine et Barack Obama/Archives
Alors que le Premier-ministre irakien Nouri al-Maliki est poussé vers la sortie par les Américains, notamment nle premier d’entre-eux Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine riposte. En effet, il a assuré vendredi le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, sous le feu des critiques, du "soutien total" de la Russie dans le combat contre l’offensive des jihadistes en Irak, a annoncé le Kremlin.
Lors d’une conversation téléphonique avec M. Maliki, "Vladimir Poutine a exprimé le soutien total de la Russie aux efforts du gouvernement irakien visant à libérer rapidement le territoire de la république des terroristes", a indiqué la présidence russe.
"Il a été noté que l’activité des extrémistes menant des combats sur le territoire de la Syrie a acquis un caractère transnational et représente une menace pour toute la région", a souligné le Kremlin.
M. Maliki est sous le feu de critiques internes mais aussi américaines, accusé d’avoir mené une politique confessionnelle qui a marginalisé la minorité sunnite et préparé le terrain à la vaste offensive menée par des insurgés sunnites depuis le 9 juin.
Les forces armées irakiennes tentent d’enrayer l’avancée des insurgés menés par les jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui sont en train de consolider leur contrôle sur les larges pans de territoires pris dans quatre provinces du nord et de l’est du pays et tentent de se frayer un chemin en direction de Bagdad, l’un de leurs objectifs selon un chef du groupe.
M. Obama et M. Poutine, dont les relations sont au plus bas en raison de la crise en Ukraine, doivent s’entretenir "dans les jours à venir" de la situation dans ce pays du Moyen-Orient, avait auparavant indiqué vendredi un conseiller du Kremlin.