Les vacances en Espagne promettaient d’être sympa. Mais la grève de la SNCF nous a empêché de partir ! La veille au soir à 21h, j’ai appris que mon train (et tous les suivants…) était annulé, et la déception fût grande. Les valises étaient bouclées, pas question de les défaire et de rester à Paris… La frustration passée, et m’étant assurée que les billets pourraient être remboursés (en cas de grève, les billets, mêmes non échangeables et non remboursables, le sont), j’ai réfléchi à un plan B.
Escale Oceania Pornichet – Junior Suite
Avec un enfant de 22 mois qui hurle et est malade en voiture, impossible de faire trop de kilomètres. J’ai porté mon dévolu sur la petite station bretonne de Pornichet, près de la Baule. A 400 km de Paris, elle est réputée pour ses longues plages de sable. Certes, ce n’est pas la chaleur de la Costa Brava, mais ça permettait de changer d’air.
Après 9 heures de route et 5 arrêts (je vous passe les détails du siège-auto à nettoyer intégralement à l’arrivée, et des comptines chantées à tue-tête des heures durant…), nous avons franchi la porte de l’hôtel Escale Oceania. Réservé en dernière minute, cet établissement 3 étoiles était tout simplement parfait. D’une propreté immaculée, un grand hall moderne, une junior suite avec chambre et salon séparé pour 120 euros la nuit, petits déjeuners inclus. Mobilier neuf, salle de bains design, petit déjeuner très bon avec des produits frais et variés (excellentes viennoiseries, salade de fruits un peu acide cependant). Le personnel est très agréable, une belle découverte, vraiment.
La plage est à 10 minutes à pieds, la place du marché à quelques pas, et on est pourtant très au calme. On peut regretter l’absence de vue mer, dûe à l’orientation de l’hôtel. Je conseille les chambres en étage élevé et sur cour, pour éviter tout de même les nuisances sonores du pub d’en face (surtout le week-end). En traversant la rue, un fish and chips de qualité (il faut cependant aimer le poisson frit et les frites huileuses) et une pizzeria très correcte.
La mer était froide, évidemment, mes orteils s’en souviennent encore. Mais le dépaysement était bien là. Cet été, on se rattrapera, ce sera des vacances à la plage et on compte bien se baigner. Pas d’hésitation, on ira en voiture…