Lee Bae, 1956 ( Chung-do - Corée du sud ) , vit et travaille à Paris.
« Le process de travail relève de la mémoire, un peu comme si j’écrivais des carnets. Tous les matins je fais ainsi une vingtaine, une trentaine de dessins. Ensuite, je les regarde et je choisis celui qui me plaît. Je ne fais jamais d’images figuratives puisque mes formes sont avant tout le reflet de mon esprit, de ma sensibilité, de mon corps, de la façon dont tout cela marche ensemble. Ma démarche n’est donc pas théorique, mais plutôt la conséquence de ma propre culture, de mon éducation, de mon enfance, de mon expérience, de ce qui se passe aujourd’hui, en somme de ma vie. Voilà pourquoi la forme vient d’une attitude. »
« Dans la tradition coréenne, en effet, lorsqu’on creuse les fondations, le charbon de bois est la première chose qu’on dispose. De même lorsqu’un enfant nait, on le signale à la porte en accrochant du charbon de bois à une corde. Donc ce charbon de bois, symboliquement fort m’était familier »
Lee Bae
Lee Bae / images