Quand est-ce que tu as commencé ?
Où as-tu peint la première fois ? La première fois, c’était un dessous de pont SNCF que j’avais ambiancé avec deux personnages couleurs sur un fond d’immeubles ; un pote avait fait un lettrage.
Et où as-tu posé ton premier tag ?
As-tu eu plusieurs blazes ? J’avais commencé par Izol un très court temps, mais tout le monde me surnommait Loots au quotidien (parce qu’on était une bande d’amis où il y avait une dizaine de Laurent à souvent faire la fête ensemble, donc on s’était donné des surnoms pour éviter que tout le monde se retourne quand on entendait : « Laurent passe moi du feu ! »… Donc mon blaze s’est imposé et je ne l’ai pas choisi.
As-tu peint des métros ou des trains en France ? Des frets ou Ter du sud est et ouest, mais pas en quantité, juste des kiffs de temps à autres, histoire de changer de support, des camions aussi… Un bon petit cube de livreur, c’est toujours appréciable comme surface et puis ça tourne beaucoup…
Où as-tu peint ? J’ai peint à Marseille, Toulouse, Lyon, Nice, un peu à Paris, en Bulgarie, Espagne aussi, Italie, Corse et ailleurs encore j’espère.
Est-ce que tu vis du graffiti art ? Comme beaucoup, non ! Il me permet de faire trois sous certes avec des toiles ou quelques stores, mais l’important est le partage avant tout et non l’aspect financier. Il me semble à la base, non ? Cela peut m’arriver quand même d’exposer quelques toiles de temps à autres.
Interview : Tarek Photographies : Loots