Le sureau blanc, un sureau pour les inondations

Publié le 27 juin 2014 par Sambuca

Notre sureau noir, Sambucus nigra, est considéré comme résistant aux inondations, même conseillé pour les zones de balancement des eaux. Mon expérience des inondations à Romilly où mon terrain est resté sous l’eau pendant 6 semaines en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre m’amène à tempérer cette notion de résistance. Après des inondations aussi longues, presque tous mes sureaux noirs sont morts ou en état de mort apparente ne repartant que tardivement en 2014 à partir du tronc ou de branches basses alors que tous les rosiers et tous les arbres fruitiers ont résisté. Une seule variété a totalement résisté, mes deux exemplaires de Sambucus nigra ‘Aurea’ qui ont même fleuri après le retrait des eaux avec un mois de retard et qui sont toujours magnifiques cette année. Le 23 mai et le 29 mai :

Mais une autre espèce de sureau à corymbes et fruits noirs d’aspect proche a parfaitement résisté. J’en ai une dizaine d’exemplaires, aucun n’a perdu ne serait-ce qu’une branche et tous ont fleuri cette année-là. C’est le sureau blanc, Sambucus canadensis, la version américaine du sureau noir. Il est plus petit mais présente toutes les qualités et toute l’utilité du sureau noir. Ses fleurs et ses fruits ont les mêmes utilisations culinaires et médicinales. Sa floraison plus tardive commence fin juin mais se renouvelle jusqu’en septembre, elle attire les insectes, souvent des nuées de syrphes ou de cétoines. Ses fruits, souvent en très grands corymbes, se récoltent à la même époque. Ces fruits sont un peu plus petits mais moins amers et leur maturité est plus uniforme sur un corymbe.

Le 22 juin ils sont en début de floraison :

La suite une autre année :

Je pense que Sambucus canadensis est plus approprié aux berges de rivières. De plus il drageonne, cela peut aider au maintien du sol.

Notre sureau noir, Sambucus nigra, est considéré comme résistant aux inondations, même conseillé pour les zones de balancement des eaux. Mon expérience des inondations à Romilly où mon terrain est resté sous l’eau pendant 6 semaines en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre m’amène à tempérer cette notion de résistance. Après des inondations aussi longues, presque tous mes sureaux noirs sont morts ou en état de mort apparente ne repartant que tardivement en 2014 à partir du tronc ou de branches basses alors que tous les rosiers et tous les arbres fruitiers ont résisté. Une seule variété a totalement résisté, mes deux exemplaires de Sambucus nigra ‘Aurea’ qui ont même fleuri après le retrait des eaux avec un mois de retard et qui sont toujours magnifiques cette année. Le 23 mai et le 29 mai :

Mais une autre espèce de sureau à corymbes et fruits noirs d’aspect proche a parfaitement résisté. J’en ai une dizaine d’exemplaires, aucun n’a perdu ne serait-ce qu’une branche et tous ont fleuri cette année-là. C’est le sureau blanc, Sambucus canadensis, la version américaine du sureau noir. Il est plus petit mais présente toutes les qualités et toute l’utilité du sureau noir. Ses fleurs et ses fruits ont les mêmes utilisations culinaires et médicinales. Sa floraison plus tardive commence fin juin mais se renouvelle jusqu’en septembre, elle attire les insectes, souvent des nuées de syrphes ou de cétoines. Ses fruits, souvent en très grands corymbes, se récoltent à la même époque. Ces fruits sont un peu plus petits mais moins amers et leur maturité est plus uniforme sur un corymbe.

Le 22 juin ils sont en début de floraison :

La suite une autre année :

Je pense que Sambucus canadensis est plus approprié aux berges de rivières. De plus il drageonne, cela peut aider au maintien du sol.