Magazine Journal intime

[lu] de deux lunes l'autre, recueil de nouvelles de dominique drouin

Publié le 28 juin 2014 par Tilly

édité par l'auteur,lien 156 pages, janvier 2014, 12 euros

quatrième de couverture : “ De deux choses l’une : le texte court ou la nouvelle. Dans le temps interstitiel à quoi, jadis, se limitait celui que je pouvais consacrer à l’écriture, et où seule la forme brève pouvait se déployer, c’était le grand dilemme. Temps de peste ou de choléra.  Dix nouvelles en sont issues. Ô vertu de la contrainte de temps ! Dix nouvelles.  En son temps, une peste toscane en suscita cent. On a la peste qu’on mérite. La peste ou le choléra : de deux choses l’autre. ”
Ce qui caractérise un bon recueil de nouvelles, c’est que lorsqu’on le reprend après une première lecture antérieure de quelques semaines (par exemple pour écrire la recension promise), qu’on va à la Table à la fin de l'ouvrage : chaque titre parle, l’histoire, les personnages reviennent facilement en mémoire. C’est le cas pour De deux lunes l’autre que j’ai lu d’une traite lorsque je l’ai reçu, mais dont je n’ai pas pu faire la chronique dans la foulée, et que j’ai repris cette semaine.
Sur les dix titres, un seul m’a laissé perplexe : rien à faire, j’avais tout oublié de La Métamorphose de l’huître. Rien non plus dans les brèves notes que j’avais prises lors de la première lecture. Juste quelques expressions énigmatiques et griffonnages qui ne m’aidaient pas du tout : “à la recherche du personnage”, “écrivain”, “bibliothèque”, et un ordre à moi-même : “chercher le sens d’ipséité”.
Dans un recueil de nouvelles, le titre est quelquefois celui d’un des textes. Ou pas. Comme ici. J’y ai vu le jeu de mots à la Prévert. Mais il ne faut peut-être pas demander la lune, et simplement le prendre au pied de la lettre : la lune est là dans la première nouvelle (La cabane), et le lecteur en trouvera une autre dans la dernière (Le raidillon).


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