La planète Bleue

Il y a moins d’un an, la participation de la France à la Coupe du Monde de football était fortement compromises, pour ne pas dire définitivement enterrée à la veille du dernier match de qualification. Et puis il y eut, cet exploit – défiant les statistiques - qui restera dans l’histoire de notre sport national, la victoire en match retour devant l’Ukraine, soirée phénoménale, acte fondateur d’une nouvelle équipe de France.

Depuis ce jour de novembre, le onze tricolore a enchainé les bons résultats lors de ses rencontres amicales, préparant avec sérieux son Mondial. Le tirage des poules, pour le premier tour au Brésil, nous a été favorable dans le sens où nous n’avions pas des montagnes à escalader. Néanmoins tous les observateurs professionnels s’accordaient pour déclarer que ce ne serait pas du gâteau et qu’il nous faudrait beaucoup de réussite pour terminer second de notre groupe, derrière des Suisses trop forts pour nous, et accéder aux huitièmes de finale.

On a vu que ces Cassandre, pas plus calés que les piliers de bistrots dont je me régale de leurs commentaires, n’avaient la science infuse. La France est sortie première de son groupe, après deux matchs époustouflants dont l’un fut une correction sévère pour les helvètes. A ce point de la compétition, pour moi, nos Bleus parvenus en huitièmes de finale, avaient rempli leur contrat.

Y aurait-il du bonus ? Oui ! Hier, en battant le Nigeria (2-0) ils accèdent aux quarts de finale. Le football est parfois étrange, si le résultat n’est pas volé, le match des Français a été très, très moyen pour ne pas dire pire. Je ne citerai pas de noms, mais l’attaque a été particulièrement déficiente… Peut-on espérer mieux encore que ce quart à venir ? Impossible à dire, que les Bleus jouent bien ou mal, ils avancent et approchent de la finale, c’est bien le principal.

La planète Bleue est sur un petit nuage rose… pourvu que ça dure !