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Peur de l’avenir.

Publié le 02 juillet 2014 par Brianpayet

Peur de l'avenir

Tension extrême, stress angoissant, profondes incertitudes et doutes perturbants. Ce sont la des motifs suffisants pour pousser un fumeur à allumer une cigarette, puis s’asseoir quelques instants afin de réfléchir un petit moment. Les réflexions sont nombreuses quand l’esprit n’est pas en paix, les observations sont multiples quand on cherche à mieux comprendre ce qui nous entoure, ainsi le fumeur qui est assis sur le banc et qui fume sa cigarette réfléchit à son avenir et se pose sûrement une multitude de questions qui peut-être resteront sans réponses. C’est bien vrai, cette crainte de l’avenir peut paralyser plus d’une personne, ajouté à la peur de l’échec, il peut être difficile de faire la part des choses. La peur, la crainte sont des signes d’une perte de contrôle de la situation mais tout cela reste humain et tout à fait normal. Par conséquent, paniquer à en perdre pied n’est pas la solution la plus agréable et la plus envisageable d’ailleurs.

Un avenir incertain? Un manque de stabilité? Une peur évidente des responsabilités? Il y a beaucoup de signes qui montrent clairement la peur de l’avenir et tout ce qui s’en suit. Un peu plus haut, il y a cet homme qui assit sur un banc et qui fume sa cigarette, il prend des bouffées assez grandes, puis inspire de l’air afin de remplir ses poumons et pour terminer, recrache la fumée tout en observant le ciel. Il répète plusieurs fois cet acte en regardant la fumée s’en aller dans le ciel.. Fumée qui naît de la combustion du tabac et qui disparaît quelques secondes plus tard dans l’air. Avec incertitude encore une fois, il se demande "Mais où va donc cette fumée?", "Que devient-elle devient après?" Justement, on ne sait pas où elle va ni ce qu’elle devient après. On peut dire qu’elle disparaît tout simplement, impossible de la rattraper, impossible de la récupérer. Cet exemple n’est pas la pour la décoration et c’est à juste titre que je compare nos vies à de simples fumées de cigarettes qui s’en vont et qui ne laisse aucune trace, si ce n’est qu’une désagréable odeur de vie brûlée.

Beaucoup se retrouvent dans cet état d’esprit d’incertitude, beaucoup se sentent comme de la fumée qui, à tout moment peut partir et s’en aller en quelques secondes. Une fois que la fumée s’en va, il ne reste que l’odeur, odeur qui signifie qu’il y a eu une cigarette mais, quand on cherche à terre, souvent on ne la trouve pas ou bien on l’aperçoit rouler sur le sol poussé par le vent. Elle ne laisse pas dans marque dans le temps. Rien de concret, en quelques minutes tout disparaît et rien ne dure. C’est alors que bon nombre de personnes tentent par divers moyens de laisser leurs traces, leurs empreintes dans le sol et faire en sorte qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. Ils tentent par tous les moyens possibles de changer les choses, de les modifier, de les améliorer.. A ce moment, pour ces personnes la peur de l’avenir n’est qu’un obstacle, une barrière à leurs objectifs. Un si beau mot..

À mon avis la meilleure solution d’écarter ses inquiétudes et de repousser cette crainte est de se fixer des objectifs à longs et à courts termes, ainsi de cette manière il y a aura toujours un but à atteindre, toujours un objectif à accomplir. Ne pas savoir où l’on va est très difficile à vivre. Ne pas savoir quel chemin emprunter et ne pas savoir où aller, installe un esprit non combatif et manquant de détermination, à ce moment la on ne peut ni avancer, ni progresser. Et quand il n’y a pas de progression il y a obligatoirement régression. J’estime que stagner n’est pas possible, on ne peut pas rester au même niveau, soit on avance, soit on recule il n’y a pas de demi mesure. Faire de ses peurs un moteur pour avancer est un des premiers pas à faire, à partir de ce moment la, l’ascension sera crescendo ainsi la progression sera proportionnelle à la détermination et à la volonté exprimée.

Pour conclure ce texte, je ne peux pas affirmer avec une conviction sans faille que mettre un terme à ce genre de peur soit possible. Mais il est quand même réaliste de penser qu’un jour, dans l’avenir, nos peurs ne devront être qu’un moyen qui nous pousse à survivre et à exister.

"La peine d’hier est passé, la crainte de demain n’a pas lieu d’être car aujourd’hui est le meilleur moment d’être courageux."



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