A l'occasion du traditionnel Forum des Associations de Templemars, nous avons inauguré le nouveau dojo communal. Voici ce que j'ai déclaré à cette occasion
Je ne voudrais pas trop abuser de votre temps ce matin. Mais l'inauguration d'une nouvelle installation municipale est toujours la traduction concrète d'une longue série de discussions, de réflexions, quelquefois d'hésitations. Et ce nouveau dojo n'a pas fait exception.
A Templemars nous avons deux clubs d'arts martiaux, particulièrement actifs, qui accueillent tous deux de nombreux jeunes, et même des très jeunes pratiquants, aux côtés d'adultes convaincus, de pédagogues très compétents, et aussi très persuasifs.
Je préfère ne pas dresser le tableau d'honneur du judo et du karaté, pour ne pas faire de jaloux, mais vous savez les uns et les autres que la commune abrite en leur sein quelques "pointures" qui nous font particulièrement honneur au niveau national et international.
Depuis de longues années, les judokas partageaient la salle Besson avec les basketteurs, les joueurs de badminton, les activités scolaires, le futsal. Mais surtout, à chaque entraînement, les entraîneurs devaient installer quelque 900 kg de tapis, et les ranger ensuite
Les karatekas partageaient eux la salle des Rouges Barres avec les danseurs du Modern Jazz Danse, du hiphop. Les tapis étaient moins lourds à installer, mais la salle avait besoin d'une sérieuse mise à niveau en ce qui concerne l'isolation, l'accès des personnes à mobilité réduite, le chauffage. Nous avons donc pensé qu'il serait judicieux de rassembler ces deux activités dans un lieu dédié.
Nous avons choisi d'accoler ce nouveau dojo à la salle Besson pour mutualiser les vestiaires, les sanitaires, le chauffage, les parties communes, ce qui permettait de réduire sensiblement les coûts de construction mais surtout de fonctionnement.
Comme tous les bâtiments que nous mettons en service depuis de longues années, ce nouvel équipement est particulièrement performant en matière d'impact sur l'environnement.
Les deux clubs ont compris je crois l'intérêt pour eux de ce lieu adapté à l'exercice de leur art, lumineux, bien inséré dans le paysage, bien aéré, au chauffage discret.
La facture de ce beau bâtiment : 784 000 euros, auxquels il faut ajouter 15 860 euros pour les tapis, le mobilier, le matériel.
Le conseil général nous a accordé 200 000 euros dans le cadre de sa politique de développement des installations sportives, et notre député, Sébastien Huyghe, nous a accompagné à hauteur de 20 000 euros sur ce qu'on appelle sa réserve parlementaire.
La commune a de son côté financé la différence, sans recours à l'emprunt, sur trois exercices.
Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui ont pris part à cette belle aventure : les financeurs, à travers toi, Dany, notre conseiller général, et toi Sébastien, notre député, mais aussi M. Berteloot, l'architecte et ses collaborateurs du cabinet Plaatform, les corps de métier qui ont travaillé sur ce projet, et notamment les spécialistes des ossatures bois, les électriciens, l'entreprise de chauffage. Je voudrais aussi saluer les services de la commune, et notamment MM Bédu, Pirone et Caby qui ont suivi la bonne marche des travaux, M. Casterman et le service des espaces verts qui ont mis leur point d'honneur à aménager judiceusement l'environnement. Et je n'oublie pas les judokas et les karatékas, qui ont pris beaucoup de soins pour aplanir les obstacles et faire que ce nouveau lieu de vie soit exemplaire à plus d'un titre.
Je voudrais également préciser que nous avons encore du pain sur la planche puisque les joueurs de pétanque attendent eux aussi depuis longtemps une installation couverte aussi bien conçue, et que nous attendons pour cela le feu vert des archéologues. De même, maintenant que les karatékas ont leur dojo, nous allons pouvoir entreprendre la remise en état de la salle des Rouges Barres, et l’aménagement d’une nouvelle salle de réunion dont nous avons bien besoin au 1er étage. Et puis, les nounous du réseau d’assistantes maternelles devraient dans un délai rapide pouvoir disposer d’un local adapté, derrière la Maison de l’accueil et de la solidarité.
Templemars joue depuis longtemps la carte de la vie associative, parce que cela nous paraît indispensable à la qualité de la vie, au « vivre ensemble », tel que les uns et les autres vous l’illustrez à l’occasion de ce forum des associations.
Belle longue vie à ce nouveau dojo, et que les kimonos et les ceintures multicolores puissent pendant de longues années s’y exercer, s’y préparer, s’y perfectionner.