Qui t'a éclairé pour que tu croies à la Trinité
sainte, consubstantielle et adorable ? Qui t'a fait connaître l'Incarnation
d'une des personnes de cette trinité sainte ? Qui t'a appris les raisons des
êtres incorporels, de l'origine et de la fin du monde visible, de la
résurrection des morts, et de la vie éternelle, de la gloire du royaume des
cieux et du Jugement redoutable ? Qui, sinon la grâce qui habite en toi, gage
du saint Esprit ? Quoi de plus grand que cette grâce ? Quoi de plus excellent
que cette sagesse et connaissance ? Quoi de plus beau que ces promesses ? Si
nous restons inertes, paresseux, sans nous purifier nous-mêmes de ce qui nous
arrête, des passions qui obscurcissent notre esprit, pour devenir capables de
voir, plus clair que le jour, la structure intime de ces réalités, ne nous en
prenons qu’à nous-mêmes, gardons-nous de nier la présence en nous de la
grâce.
Maxime le Confesseur : Quatrième
centurie