la nuit
Douce solidité du cadre obscur qui s’épaissit,
Au cœur de la lumière polarisée, la vérité grandit.
Naissance des ombres qui ourlent une nouvelle profondeur,
Les regards se greffent directement avec le cœur.
Camaïeu des jaunes mordorés, créateur d’une surprenante rondeur,
Fait fuir les angles blafards, les cernes pâteuses du malheur.
Nouveaux espaces noircis jusqu’au plus profond de l’obscurité,
Créent des refuges, l’incertitude, la possibilité d’un rêve éveillé.
Abandon des masques du jour, perspectives inabouties,
Les certitudes se décroisent, éveillent l’inconnu, une nouvelle vie.
Disparition des cartes déjà tracées et des lignes d’arrivée trop visibles,
L’exaltante découverte, les inattendus multicolores redeviennent possibles.
Dans l’opacité du silence retrouvé,
Dans la densité des émotions exacerbées,
Au cœur du désir de vie,
Au cœur de la nuit.
par Stéphanie Le Béchec publié dans : contemplationsajouter un commentaire 0 commentaire (0) commentaires (0) recommander