La dernière carte d’Obama

Publié le 15 juillet 2014 par Observatoiredumensonge

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La dernière carte d’Obama

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Par J.R. Dunn

Adapté par Albert Soued, écrivain pour Nuit d’Orient.

Avec l’effondrement de l’Irak en cours, en politique étrangère de l’histoire américaine, la pire finale vient de commencer. Si on regarde les erreurs commises dans ce domaine et dans d’autres par l’administration Obama, depuis 2009, ceci n’a rien de surprenant.

● L’aliénation délibérée du Royaume-Uni. Grâce aux efforts directs et malveillants du président Obama lui-même (le buste de Churchill enlevé à la Maison Blanche, …), l’alliance la plus ancienne et la plus féconde de l’âge moderne est entrée dans sa période la plus glaciale depuis la Guerre Civile … au milieu d’un conflit de civilisation dans lequel le monde anglo-saxon représente l’unique opposition raisonnable.

● Le travail de sape délibéré d’Israël. Une fois de plus, un allié loyal et constant a été écarté, sans raison valable. Ici, en tant que représentant privilégié de l’Occident, un pays envers qui les États-Unis ont une dette morale incontestable. Il faut croire qu’après tout, Obama écoutait tous les sermons de Jeremiah Wright (son pasteur à Chicago).

● Le rejet de l’Inde. Bien que généralement négligé, ce rejet marque un coup fatal à une alliance qui promettait de sérieux avantages. L’administration Bush a beaucoup investi dans l’élargissement des relations avec la plus grande démocratie de l’Asie.

Avec Obama, ces relations se sont effondrées, un camouflet évident dirigé contre George W. Bush.

● L’abandon de l’Afrique. Là aussi, Bush a fait un travail remarquable en ravivant l’engagement américain en Afrique, un effort qui a provoqué l’éloge même de ses ennemis politiques. Comme avec l’Inde, notre premier président issu d’Afrique l’a abandonnée, sans même jeter un deuxième coup d’oeil.

● Le rejet d’un revers de main de l’Europe Centrale. La Pologne (par le refus du système ABM) et la République tchèque (par le refus de l’alerte et du contrôle pour le même système) ont vu l’herbe coupée sous leurs pieds par Obama. Ce n’est pas une façon cavalière, ni intelligente de traiter les plus fidèles alliés dans cette région.

● La "remise à plat" avec la Russie. Il s’agit là du revirement le plus idiot et le moins renseigné de la politique d’après guerre froide, exécuté de façon lamentable et destiné évidemment à faire comprendre aux Russes combien les Américains se sentent mal à l’aise à propos des évènements de 1989 et qu’ils ne le referont plus. Acte récompensé par les invasions de la Géorgie et de l’Ukraine.

● L’apocalypse en Afrique du Nord. Nul doute qu’un jour, quelqu’un approfondira cet épisode et révélera ce qui s’est réellement passé. Les médias aujourd’hui sont trop occupés à s’en prendre aux contestataires conservateurs (tea parties). Il semble que ce soit le résultat d’un plan de "libération" des états de la côte Méditerranéenne – mélange d’alliés des États-Unis et de dictatures neutralisées – pour les transformer en démocraties de masse, sous le titre du "Printemps arabe". Ces "démocrates" étaient en fait presque tous associés à la Confrérie des Frères Musulmans ou à Al-Qaïda, libérant un tsunami qui menace aujourd’hui de se propager à travers le monde islamique. Comme à l’accoutumée, Obama a nié toute implication et s’est tenu à l’écart. On peut remercier Allah pour le réveil des Egyptiens.

● La démolition de la Syrie. C’est le résultat direct de la stratégie "printemps arabe". L’effondrement de la Syrie ajoute une humiliation à l’autre pour l’administration d’Obama, à l’image de l’attaque de Benghazi et de l’acquisition des armes de Qadhafi par Al-Qaeda. D’une manière imperceptible, le peuple de Syrie subit une catastrophe humanitaire équivalente à celle du Rwanda ou des Balkans, durant les années 90. Obama gère la situation avec le même dynamisme que Clinton à l’époque.

● Le refus d’appuyer la Révolution Verte en Iran. Ce refus reste un véritable mystère – pourquoi saper un soulèvement promettant d’évacuer la menace tangible d’une théocratie en Iran, puis se jeter 2 ans plus tard, sur quelque chose d’aussi stupide que le printemps arabe ? Peut-être que les futurs mémoires de Valérie Jarrett nous éclaireront un jour.

● Le refus de riposter à la menace nucléaire iranienne. Voir ci-dessus.

● L’effondrement de l’Iraq. C’est sans doute une autre occasion où Obama a cherché à ternir le succès de Bush. En interprétant mal l’accord sur le Statut des Forces Armées et en écartant toutes les occasions qui se présentaient pour influer sur le gouvernement Maliki, l’Administration américaine s’est tenue à l’écart, alors que Nouri al-Maliki, chef d’une tribu primitive en costume moderne, saccageait délibérément les laborieux statu quo (pour ne pas dire sanglants), installés après-guerre. Même l’homme le plus fin de son époque ne pouvait pas prévoir comment tout cela allait se terminer.

● La confrontation sur les mers de Chine. L’Administration a permis aux Chinois de s’en aller avec l’escroquerie du "territoire bleu", sans que cela ne leur coûte, et avec un prix élevé pour nos alliés les plus proches de la région. Je suppose que le projet stratégique de "pivoter vers le Pacifique" est encore à mi- chemin.

● Le viol de l’Ukraine. La seule raison qui n’a pas permis à Poutine de s’emparer du reste de l’Ukraine est sans doute qu’il n’a pas cru qu’il avait la permission de le faire.

Vu la réaction de la Maison Blanche, il aurait pu réoccuper l’Ukraine, les républiques d’Asie, l’Alaska, et passer ensuite au Canada, sans s’inquiéter.

Nous avons ainsi plus qu’une bonne douzaine de cas. Nous pourrions continuer, bien sûr (l’Afghanistan n’a pas encore été mentionné), mais c’est plus que suffisant pour déduire que l’Administration Obama a été la pire en matière de politique étrangère dans toute l’Histoire américaine. Les tâtonnements de Madison vers la guerre de 1812, la position autoritaire de Wilson devant une participation à la Première Guerre mondiale, et le refus de Harding à prendre une part du fardeau d’après-guerre apparaissent comme des coups de génie à côté de l’Administration Obama.

Si une seule des catastrophes que nous avons citées avait eu lieu au cours d’une précédente présidence, des hurlements de désastre auraient été entendus très haut dans le Ciel. Toutes prises ensemble, elles sont sans précédent. Bismarck a dit un jour, "Dieu s’occupe des ivrognes, des enfants et des États-Unis d’Amérique". Le Tout-Puissant a apparemment été très occupé dans les bars et les terrains de jeux depuis 2009.

En examinant le bilan exposé ainsi, il est tout à fait compréhensible que les plus hystériques (1) d’entre nous, insistent pour dire qu’il s’agit d’un complot programmé, et qu’Obama est un méchant super James Bond décidé à ruiner la civilisation occidentale. Mais en fait, c’est le résultat d’idées gauchistes très anciennes, en matière de politique étrangère et qu’on peut résumer ainsi:

a) L’Amérique est à la source de tous les maux du monde.

b) Enlever l’influence américaine et le monde se transformera aussitôt en un modus vivendi humaniste et collectiviste.

– Il y a aussi un troisième concept c) qu’on pourrait ajouter : l’idée que les femmes, avec leur pratique et leur compassion, une fois en charge des relations internationales, pourront remettre les choses en ordre, là où les hommes ont échoué depuis des millénaires. C’est pourquoi Obama avait recruté Hillary Clinton, égocentrique incompétente, qui n’a d’égal que lui-même, puis Susan Rice, qui semble toujours perdue quelque part entre la confusion et la stupéfaction, et Samantha Power, dont la doctrine "la responsabilité de protéger" a étrangement disparu quand il a fallu expliquer et défendre l’hésitation de l’Administration d’Obama à intervenir en Syrie. Les résultats parlent d’eux-mêmes –

Voilà le programme que Barack Obama a mis en œuvre (2). Voilà le fondement des doctrines "diriger en restant derrière", "la remise à plat", les divers "Printemps et Aurores", et l’abandon de la Grande-Bretagne, d’Israël, de la Pologne, de la République tchèque, de l’Inde, de l’Iraq et de l’Afghanistan. Le résultat est que tout étudiant en histoire pourra vous le dire : invasion, brutalité et génocide. Tout au long de l’histoire, le seul moyen pour obtenir la paix avec succès a été d’avoir "un super-état" : Perse, Rome, Empire Ottoman, Angleterre, États-Unis d’Amérique. Une puissance dominante doit agir comme la puissance dominante ou comme rien. Perdu dans ses rêveries des années 1970, Obama a fait le choix du nihilisme, et maintenant des millions d’êtres humains vont payer pour ces erreurs.

Que peut-on faire ? Très peu de choses, à ce stade. Envisager quelque autre démarche, c’est faire l’hypothèse que cet équipage de perdants – Obama, Hagel, Rice, Power, et une caste de milliers d’autres – puissent d’abord défaire ce qu’il a fait par sa stupidité et son propre délire –. C’est supposer que vous pouvez attirer l’attention d’Obama, sans demander des frappes aériennes contre tous les parcours de golf de la planète –.

Avec l’effondrement imminent de l’Iraq, l’avalanche est en cours et ne peut être arrêtée. La meilleure stratégie consiste à sortir du jeu et se préparer à ramasser les morceaux.

Un homme sage – comme Calvin Coolidge — disait un jour que "si vous voyez dix dangers poindre sur la route, soyez certain que neuf d’entre eux finiront dans un fossé, avant de vous atteindre". C’est la simple vérité. Toutes ces catastrophes ne se réaliseront pas complètement. Certaines se neutraliseront entre elles. D’autres, comme le retour de la Russie à l’agression style soviétique, sont susceptibles d’être le paroxysme final avant que les Russes ne reprennent leur voyage pour rejoindre les Sumériens et les Cananéens.

Il faut choisir les problèmes les plus urgents et les résoudre d’abord – avec en tête de la liste, les armes nucléaires iraniennes. L’Iraq devrait être mis de côté. Allant vers une économie à base de gaz naturel, l’Iraq " ne vaut pas les os d’un seul fantassin du Nebraska", pour paraphraser un expert en politique étrangère cité précédemment. (Une pensée ici pour les 275 soldats qu’Obama a jugé bon de jeter dans le chaudron)

Le reste devra échouer – et c’est l’aspect le plus honteux. Il appartient à une superpuissance de maintenir l’ordre, d’assurer que la bouilloire n’atteint jamais une pleine ébullition, que les bandits et les fous restent incarcérés. C’est le rôle que les États-Unis ont joué depuis la Seconde Guerre mondiale, pas toujours parfaitement et pas toujours bien, mais mieux que dans toute l’histoire humaine, triste et terrible. Ce pays a quitté son rôle, à cause des actions d’un homme-enfant, doté d’une mentalité de collégien du premier cycle, drogué. Les Américains devraient être reconnaissants qu’ils ne soient pas contraints de payer toute la note.

Le temps du dédommagement pour ces erreurs viendra, une fois que l’administration se débarrassera du troupeau actuel de féministes en pleurs, de simplets de bled et de vendus (à la mafia) de Chicago.

Les États-Unis restent l’État le plus puissant de l’histoire; il n’y a pas de remplaçant. Finalement – et le plus tôt sera le mieux – les États-Unis reprendront leur ancien rôle, pour la simple raison que personne d’autre ne pourra le faire.

Mais un point doit être clair : la catastrophe actuelle est la conséquence directe, non seulement de l’action de Barack Obama, mais de la doctrine qui l’a fasciné. Cette même situation s’est produite déjà, au cours des années 1970. La même attitude exacte, le même mépris pour la puissance américaine, les mêmes rêveries sans fin, du pays imaginaire d’amitié d’Eloi et de fraternité. Elles ont été adoptées en totalité par Jimmy Carter, qui a suivi l’utopie d’annuler l’influence américaine et de réduire les dépenses de la défense américaine. Le résultat a été la chute de l’Éthiopie et du Nicaragua, la saisie du Zimbabwe par Robert Mugabe, et l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS – selon l’expression symbolique de "chute des dominos" qui avait fait rire la gauche américaine quelques années plus tôt.

Au lieu de jeter la responsabilité sur Carter et ses partisans de gauche, les médias, l’Université et les intellos, et les Démocrates avaient attaqué Ronald Reagan, dans ses tentatives ardues et finalement réussies, de remettre les choses en ordre. La mentalité de gauche a donc survécu à la débâcle des années 70, pour réapparaître sous Obama.

Cette idéologie élitiste, meurtrière, et imbécile doit être enterrée. Le monde est au bord d’une nouvelle renaissance, fondée sur des avancées technologiques incroyables et une compréhension mûrie de la condition humaine.

Les États-Unis sont l’instrument pour y parvenir. Le seul élément qui les retient, c’est la gauche occidentale qui, sous Obama, a misé son dernier dollar et regarde comment il lui est arraché.

La gauche est en faillite dans tous les sens imaginables. Il est temps de la tirer hors de la table et hors du jeu.

Albert Soued

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur*** 

Notes de http://www.nuitdorient.com

(1) D’autres hypothèses ont cours et elles n’ont rien d’hystérique: Cheval de Troie, dîtes vous ?

(2) Sciemment ou sous l’influence de son éducation et de ses fréquentations.

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Version anglaise – English version

Obama’s Last Card

By JR Dunn

http://israelagainstterror.blogspot.fr/2014/06/obamas-last-card.html

With the ongoing collapse of Iraq, the endgame for the worst foreign policy in American history has begun.
It is no less than astonishing to glance over the foreign policy errors made by the Obama administration since 2009.
● The deliberate alienation of the UK. Thanks to direct and malicious efforts made by President Obama personally (the Churchill bust, Region 1 DVDs), the oldest and most fruitful alliance of the modern age entered into its frostiest period since the Civil War… in the midst of a civilizational conflict in which the Anglosphere comprised the sole serious opposition.
● The deliberate undermining of Israel. Again, a loyal and steady ally was cut off for no rational reason. In this case, a country to which the U.S., as the chief representative of the West, owes an unquestionable moral debt. I guess O was listening to all those Jeremiah Wright sermons after all.
● The dismissal of India. Though generally overlooked, this marks a crucial blow against a future alliance promising profound benefits. The Bush administration put particular effort into widening relations with Asia’s largest democracy. Obama allowed this to collapse, evidently as an insult directed at George W. Bush.
● The abandonment of Africa. Again, Bush did yeoman’s work in reviving American involvement in Africa, an effort that generated praise even from his political enemies. As with India, our first African-heritage president dropped this without even a second glance.
● A back of the hand to Central Europe. Both Poland (the ABM system) and the Czech Republic (Early warning and control for the same system) had the rug pulled out from under them by Obama. Not a smart way to treat our most steady allies on the continent.
● The Russian “reset,” A goofy, ill-informed, and badly-executed reversal of post Cold War policy evidently designed to assure the Russians that we feel bad about 1989 and won’t do it again. Repaid with invasions of Georgia and Ukraine.
● The North African apocalypse. Someday, somebody is going to drill down to the bottom of this episode and reveal exactly what was going on; contemporary media is too busy attacking the tea parties. It appears that this was the result of a scheme to “liberate” the Mediterranean littoral states, a mixture of U.S. allies and neutralized dictatorships, and transform them into mass democracies under the rubric of the “Arab Spring.” The “democrats” all seemed to be associates of the Moslem Brotherhood and Al Qaeda, the liberation a cataclysm that threatened to spread across the Islamic world. Obama, as is his custom, dropped all involvement and walked away. Thank Allah for the Egyptians.
● The demolition of Syria. A direct result of the “Arab Spring” strategy, the Syrian collapse piled one humiliation after another on the administration in the form of Benghazi and arms for al Qaeda. Almost unnoticed, the people of Syria are suffering a humanitarian catastrophe fully the equivalent of Rwanda and the Balkans in the 90s. Obama is handling it with same dynamism that Clinton did back then.

● The failure to back the “Green Revolution” in Iran. This is something of a mystery — why undercut an uprising that promised to remove a active threat in the form of theocratic Iran and then two years later embark on something as foolish as the Arab Spring? Perhaps Valerie Jarrett’s future memoirs will enlighten us.
● Refusal to address the Iranian nuclear threat. See above.
● The collapse of Iraq. This is undoubtedly another case where Obama was intent on throwing away a Bush success. Fumbling the Status of Forces agreement and dropping all attempts to influence the Maliki government, the administration stood aloof while Noor al-Maliki, essentially a primitive tribal leader in a fancy suit, deliberately trashed the laboriously (not to mention bloodily) established postwar status quo. The smartest man of his epoch somehow couldn’t foresee how this was going to work out.
● The China Seas confrontation. The administration has allowed the Chinese to get away with their “blue territory” scam at direct cost to our closest allies in the region with minimal response. I guess that “swing toward the Pacific” is still in mid-motion.
● The rape of Ukraine. The sole reason Putin hasn’t seized the rest of Ukraine must be that he can’t believe what he’s being allowed to get away with. For all the reaction from the White House, he could reoccupy Ukraine, the Asian republics, Alaska, and then move on to Canada with no serious worries.

That’s a good solid dozen. We could go on, of course (Afghanistan hasn’t been mentioned yet), but this is more than enough to establish the Obama administration as the worst foreign policy presidency in the American chronicle, bar none. Madison’s fumbling his way into the War of 1812, Wilson’s schoolmarm stance toward involvement in WW I, and Harding’s refusal to take up any share of the postwar burden come as strokes of genius compared to this. If any single one of these had occurred during a previous presidency, the shrieks of disaster would have rung the vault of heaven. Together they are unparalleled. Bismarck once said, “God looks after drunks, children, and the United States of America.” The Almighty has apparently been busy in the bars and playgrounds since 2009.

Looking at the record laid out like this, it’s easy to understand the more hysterical types who insist that it’s all part of a plan, that Obama is a super Bond villain set on bringing Western civilization down in ruins. But in fact, it’s all a result of long-term leftist ideas, chief among them, in the case of foreign policy, that A) the United States is the source of the world’s ills, and B) Remove American influence and the world will soon revert to a humanist, collectivist modus vivendi.

(There’s also a third such concept at work in this case as well: the idea that women, with their practicality and compassion, would, once in charge of international relationships, soon put things is order where men have failed for millennia. This is the reason behind Obama’s hiring of Hillary Clinton, an incompetent egomaniac matched only by himself, Susan Rice, who consistently seems lost somewhere between confusion and bewilderment, and Samantha Power, whose “Responsibility to Protect” doctrine strangely disappeared once she needed to defend the Obama administration’s Syria dithering. The results speak for themselves.)

That’s the program that Obama has been carrying out. That’s the basis of “leading from behind,” the “reset,” various Springs and Dawns, and the abandonment of the UK, Israel, Poland, the Czech Republic, India, Iraq, and Afghanistan. The outcome has been what any high school history student could have told you: invasion, brutality, and genocide. Throughout history, the only instrument to successfully enforce peace has been the superstate: Persia, Rome, the Ottomans, Britannia, the United States of America. The dominant power must act as the dominant power or as nothing. Obama, lost in his choom gang 1970s daydreams, has made the nihilistic choice, and now millions will pay for it.

What can be done? Very little, at this point. To consider otherwise is to assume that this crew of losers — Obama, Hagel, Rice, Power, and a cast of thousands — can somehow undo what they set in motion through their own stupidity and self-delusion in the first place. (This is to assume that you can attract Obama’s attention without calling airstrikes against every golf course on the planet). With the coming collapse of Iraq, the avalanche is in motion and cannot be stopped. The best strategy is to ride it out and prepare to pick up the pieces.

A wise man (that being Calvin Coolidge) once stated that “if ya see ten troubles comin’ down the road, you can be sure nine will run into a ditch before they get to ya.” This is simple truth. Not all these disasters will play out completely. Some of them will cancel each other out. Others, like Russia’s return to Soviet-style aggression, are likely to be the final paroxysm before the Russians resume their journey to joining the Sumerians and the Canaanites. We need to select the most urgent and confront them first — Iranian nuclear weapons leading this particular list. Iraq is one that should be set aside; with fracking and the accelerating switch to a natural gas economy, Iraq, to paraphrase a previously mentioned foreign policy expert, is not worth the bones of a single Nebraska infantryman. (Spare a thought for the 275 troops that O has already seen fit to toss into the cauldron.)
The rest will have to go to the wall — and this is the truly shameful aspect. It is a superpower’s job above all to maintain order, to assure that the kettle never reaches a full boil, that the bandits and lunatics remain corralled. This is the role that the U.S. has played since WWII, not always perfectly and not always well, but better than most in the sad and terrible human record. This is the role that this country has vacated due to the actions of a man-child with the mentality of a doped-up college undergrad. Americans should be thankful that we will not be called on to pay the full price.

We will have a chance to make up for it, once the current gaggle of gibbering feminists, backwoods oafs, and Chicago hustlers are swept from office. The U.S. remains the most powerful state in history; there is no stand-in. Eventually — and the sooner the better — the U.S. will resume its old role, for the simple reason that nobody else can do it.

But one point must be made clear: that the current disaster is the sole property, not only of Barack Obama, but the ideology to which he is enthralled. This same state of affairs occurred once before, during the 1970s. The same exact attitude, the same contempt for U.S. power, the same neverland daydreams of endless Eloi amity and brotherhood. They were adopted in full by Jimmy Carter, who followed the prescription of abrogating U.S. influence and cutting American defense spending. The result was the fall of Ethiopia and Nicaragua, the seizure of Zimbabwe by Robert Mugabe, and the invasion of Afghanistan by the USSR — in a phrase, the “falling dominoes” that the American left had laughed away a few years earlier.

But instead of laying the responsibility on Carter and his leftwing supporters, media, the academy, and the Democrats attacked Ronald Reagan in his arduous and in the end successful attempts to put things right. So the leftist mentality survived the debacle of the 70s to reemerge under Obama.

This elitist, murderous, and imbecilic ideology needs to be laid in its grave. The world stands on the verge of a new renaissance, based on incredible technological breakthroughs and a mature understanding of the human condition. The United States is the instrument to bring this about. The one element holding us back, the Western left, has under Obama put up their last dollar and watched it be snatched away. The left is bankrupt in every conceivable sense. It’s time to drag them away from the table and out of the game.

JR DUNN

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