Arrivé au milieu des années 70, John Hiatt auteur compositeur interprète américain, trace son modeste sillon année après année. Modeste dans le sens où il n’est pas très connu du vaste public, mais en fait chacun de ses disque est un petit bijou que les connaisseurs chérissent secrètement. Aujourd’hui, à l’heure d’Internet et du multimédia envahissant, il est doux de savoir que l’amateur de musique peut encore se préserver une oasis de talent loin des vivas hystériques autant qu’éphémères des faiseurs de buzz.
Du talent, John Hiatt n’en manque pas et vous pourriez ne pas me croire si je ne précisais que ses chansons ont été reprises par des artistes aussi connus que Bob Dylan, Eric Clapton, BB King ou Iggy Pop pour n’en citer que quelques uns. Une carte de visite qui se passe de commentaires supplémentaires.
Le nouvel album Terms Of My Surrender vient de paraître et à peine posé sur le plateau du lecteur de CD, la voix, le son, l’élégance musicale - tout ce qui caractérise John Hiatt – font mouche immédiatement. Album bluesy, plus dans l’esprit que dans le stricto sensu douze mesures, les onze perles de ce superbe collier pareront à merveille toute discothèque digne de ce nom. Guitare acoustique et harmonica, Hiatt nous régale, épaulé par son gang The Combo (Doug Lancio à la guitare et production, Nathan Gehri, Kenneth Blevins, and Brandon Young).
Que ce soit l’entame, Long Time Comin’ voix trainante de Hiatt, Face Of Gold franchement blues, l’excellent Nobody Knows His Name et ses guitares subtiles, ou bien Nothin’ I Love et son solo de guitare bien senti à moins qu’on évoque Terms Of My Surrender qui donne son titre au CD, tout en finesse et à la limite de la rupture vocale parfois, tout est parfait dans cette galette.
John Hiatt, le plus grand artiste méconnu de la planète rock ?
Jeu de briques
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