Je voudrais te haïr
Publié le 20 mai 2008 par Cécile WallerantPuisque j'en étais arrivée à me mettre en danger
j'ai accepté l'anesthésie médicamenteuse.
La ouate chimique m'a mise hors d'état de me nuire.
limite insensible
j'ai pu recommencer à évoluer normalement .
Il a bien fallu à un moment arrêter le sommeil chimique
pour revenir (à) redevenir moi.
2 semaines de flottement, de sommeil aléatoire
trop, pas assez.
Et puis le sevrage fait
la vague revient.
La panique terreur
la musique émotive
les mots effacés pas envoyés.
J'essaie d'agrafer dans l'urgence ce coeur en vrac
mais comment empecher le flot des larmes
quand ça cogne vite et fort?
La croûte trop superficielle lâche
tout déborde
tout revient
malgré la raison qui essaie de se faire entendre
l'incapacité à supporter le mensonge
la logique qui fait des A+B
rien ne fonctionne.
Le temps me diras tu?
Le temps passe
et ça reste bien à vif
oui...même face au A+B et à la raison...