La loi. La Loi ? Quelle loi ? Manifestation interdite. Mais, est-ce justifié ? Pour moi, non. Il ne fallait surtout pas interdire les manifestations pro-palestiniennes. C’est, dans un premier temps, une demande du CRIF et par conséquent, ça fait pas sérieux avec les arguments avancés dans le genre "attaque de synagogue", "violence verbale", "antisémite" etc. C’est se mentir à soi-même que d’évoquer ces mensonges car, les cris "mort aux juifs" n’ont jamais eu lieu, encore moins des attaques de synagogues.
S’il faut des lois, c’est aussi, et peut-être surtout, parce que la vengeance est la réaction naturelle de l’homme au mal qui lui est fait. Certains diront que Les hommes obéissent aux lois par justice, par souci politique de l’ordre, par crainte. Mais aucune loi n’exige une obéissance conditionnelle, à savoir qu’elle ne devrait être suivie que si elle est juste ou « bonne ». Il semble en effet que la justice ou moralité d’une loi ne soit jamais en débat dans l’obéissance que nous lui devons. Dans le cas de l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes, la décision est simplement politique et non de justice. Du coup, on voit une radicalité tous azimut arriver. A qui la faute ? Aux pouvoirs publics qui cèdent à une association communautaire.
Suite aux échauffourées de la manifestation du Dimanche 13 Juillet, la préfecture de police de Paris a pris la décision d’interdire la manifestation pro-palestinienne du Samedi 19 Juillet. Or, chacun sait que ces dernières sont l’oeuvre de la LDJ. Donc, il ne faut pas douter ensuite de la détermination de certains, qui, courroucés de voir cette partialité, se radicalisent. Néanmoins, il y a eu dans les manifestations d’hier, un jeu trouble du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Au lieu de venir manifester en faveur de Gaza, ces derniers sont venus avec des jeunes pour en découdre avec les soutiens de l’humoriste Dieudonné. C’est ainsi que des personnes solidaires avec les Palestiniens ont été menacés: Pierre Panet ou encore Mme Ginette Hess-Skandrani. Travaillent-ils pour le pouvoir socialiste ?
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Collage photos des échauffourées de Sarcelles
A la station de Métro Barbès, les gens faisaient plutôt un set-in. Ce qui a fait dégénérer la scène, c’est lorsqu’un groupe de jeunes ont voulu brûler deux drapeaux israéliens. C’est ainsi que des CRS présent ont réagi violemment selon les témoignages que nous avons recueillis après la fin des échauffourées. C’était par un de nos contacts qui était sur place. Ne pas condamner ces violences, de la part de la police comme de la part des militants antisionistes n’est pas logique. C’est aussi valable pour ceux qui les condamnent sans pour autant condamner l’offensive criminelle israélienne à Gaza. In fine, une quarantaine de manifestants ont été arrêtés et mise en garde à vue, tandis qu’il y a entre 6 et 14 blessés chez les services de l’ordre.
La malhonnêteté intellectuelle est le fait de dire que, suite aux violences du 19 juillet dernier, l’interdiction était justifiée. C’est une fuite en avant et surtout un appel à la violence. C’est même irresponsable. Pourquoi interdire des manifestations à Paris ? Peut-être pour que personne ne constate que le soutien aux Palestiniens est massif ? On constate que c’est contre-productif et ça risque cette fois-ci de dégénérer.