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Peur bleue.

Publié le 23 juillet 2014 par Brianpayet

Peur bleue

Le titre est un peu trop évocateur, ou bien certains ont pensés au fameux film de requins qui porte le même nom que mon article. D’ailleurs j’avais complètement oublié ce film, même si je l’ai vu à maintes et maintes reprise. Mais ce n’est pas la but principal de cet article, j’aimerai parler de quelque chose un peu plus intéressant que le film, qui en passant est génial je vous le conseille si vous ne l’avez pas encore vu, bref j’aimerai parler pour une fois de quelques chose de bien simple sans pour cela faire une leçon de vie. Passons au vif du sujet de façon un peu radicale, c’est la meilleure manière de présenter les choses !

La peur bleue, la peur qui paralyse, celle qui empêche tout mouvement. Celle qui glace le sang au point d’être tétanisé. Il y a d’autres types de peur, beaucoup moins désagréables certes mais qui fonctionnent sous le même procédé. On distingue deux grandes catégories de peur, en faisant simple je dirais les petites et les grandes. Tout varie en fonction de l’intensité de la peur et en fonction de ce que la personne ressent au moment pile où la peur est activé par le cerveau.

Penchons nous un peu plus sur la peur et cherchons d’où elle provient. Posons nous les bonnes questions, qu’est-ce que la peur? Comment se déclenche t-elle? La peur est une émotion normale de l’organisme. Son rôle est de nous protéger en plaçant notre corps en alerte lors de la réception d’un stimulus extérieur tel qu’un bruit ou image. Exemple tout simple: tard la nuit vous rentrez chez vous et vous entendez un bébé pleurer alors que vous n’avez pas de bébé, première réaction de l’organisme vous vous mettez en alerte car vous savez que vous n’avez pas de bébé. Le peur s’installe rapidement, le cœur s’accélère, la transpiration se régule, le flux sanguin devient important etc.. Ce sont les réactions corporelles naturelles quand le corps est soumis à une forte peur. Cette émotion de base peut avoir de nombreux effets sur notre corps sans même que nous le remarquons. Tout se passe si vite que le cerveau n’a pas le temps de traité toutes les informations à la seconde. Maintenant que nous avons la réponse à la première question, trouvons la réponse à la deuxième. Comment se déclenche t-elle? La peur est une activation de l’amygdale tout simplement. L’activation de l’amygdale correspond généralement à un sentiment de danger imminent. Elle peut entraîner une inhibition de la pensée et prépare l’individu à fuir ou à se défendre, autrement dit action-réaction. On sait d’où elle provient maintenant, mais ce n’est pas quand même un peu exagéré? Cela va sans dire, cette petite émotion est si simple et si puissante par la même occasion. Elle peut paralyser ou dans le cas contraire fournir une dose d’adrénaline si forte que le plus basique des hommes se sentirai puissant et fort.

Il n’y a pas que les grandes frayeurs heureusement, les petites peurs du quotidien qui font battre le cœur d’une façon spectaculaire sont la pour pimenter nos journées ! Quelle femme n’a jamais poussée un effroyable cri à la vue d’une araignée ou bien d’un cafard même si ce dernier se trouve à des lieux? Quel étudiant n’a jamais eu un coup de stress et d’angoisse la veille d’un examen? La peur de l’échec comme disent certains. Il y a un nombre incalculable de peur qui peuvent nous envahir et ce à chaque instant de la vie de tous les jours. Existe t-il un moyen de surmonter les peurs qui nous hante?

Il n’y a pas de problème sans solution, ni de solution sans problème. L’un ne va pas sans l’autre. Effectivement il est possible de surmonter sa (ses) peur(s). La plupart des peurs que nous connaissons heureusement pour nous, sinon ça serait vraiment dommage et invivable peuvent être surmontées et vaincues. Parfois, il suffit de surmonter sa peur une fois pour la faire disparaître définitivement. C’est aussi magique que ça ! Cette capacité à diminuer ou vaincre sa peur et à gagner ainsi en courage constitue un système de maturation de l’esprit et de l’individu, qui continue durant toute la vie. Ceci explique aussi que les enfants et les jeunes adultes sont en général beaucoup plus craintifs que les adultes plus expérimentés. Avec du temps et de l’expérience, les peurs disparaissent toutes seules, souvent avec un petit coup de pouce et avec de la chance.

La peur reste quand même quelque chose de naturel et d’inné, avoir peur nous rend tout simplement humain et à juste titre nous ne devrions pas avoir honte de ressentir cette émotion. Ressentir de la peur fait de nous des humains, je dirais que c’est la seule phrase à retenir de cet article si vous deviez retenir quelque chose.

"Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la conviction qu’il existe quelque chose plus fort et plus important que la peur."



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