© Au Diable Vauvert mai 2014, Jean-Paul Didierlaurent
Lecture de plage coup de cœur: montez dans la rame pour réenchanter le quotidien!
"Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine.»
Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6H27 les quelques feuillets qu'il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant.
Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie."
En Bretagne, il y a des librairies qui sont incontournables pendant mes vacances, la librairie Gwalarn de Lannion entre autres. Dans ce temple de bois dédié aux pages en tout genre, il y a des tables coup de cœur, et sur ces tables, ce petit roman m'a tapé dans l’œil. Les avis des libraires m'inspirent une grande confiance, et j'avais déjà lu un billet sur ce livre dans la presse...je m'y plongeais.
Pas étonnant que ce roman vous dise quelque chose à vous aussi, il a été encensé dès sa sortie et sa popularité est fulgurante.
Premier roman d'un auteur de nouvelles, on y trouve cette touche rythmée et rebondissante propres aux écritures courtes. Cette histoire d'un banal pilonneur au quotidien triste et à la grande sensibilité est pleine de chaleur. C'est un conte moderne touchant. Celui d'un héros au grand cœur, un amoureux des mots qui va mener l'enquête pour retrouver celle qui a su éclairer son existence. Celle qui soupire aussi après plus de couleurs dans sa vie. La galerie de personnages est haute en couleur, avec un coup de cœur pour la gardien de l'usine "Alexandrophile", qui déclame à longueur de journée et va illuminer les journées des pensionnaires d'une maison de retraite. Des personnages généreux, de la douce mélancolie et de l'optimisme contagieux, des textes sauvés et offerts, ce roman déborde d'humanité.
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© Au Diable Vauvert mai 2014, Jean-Paul Didierlaurent
Lecture de plage coup de cœur: montez dans la rame pour réenchanter le quotidien!
"Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine.»
Guylain Vignolles est préposé au pilon et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l'usine. Chaque matin en allant travailler, comme pour se laver des livres broyés, il lit à voix haute dans le RER de 6H27 les quelques feuillets qu'il a sauvé la veille des dents de fer de la Zerstor 500, le mastodonte mécanique dont il est le servant.
Un jour, Guylain découvre les textes d'une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie."
En Bretagne, il y a des librairies qui sont incontournables pendant mes vacances, la librairie Gwalarn de Lannion entre autres. Dans ce temple de bois dédié aux pages en tout genre, il y a des tables coup de cœur, et sur ces tables, ce petit roman m'a tapé dans l’œil. Les avis des libraires m'inspirent une grande confiance, et j'avais déjà lu un billet sur ce livre dans la presse...je m'y plongeais.
Pas étonnant que ce roman vous dise quelque chose à vous aussi, il a été encensé dès sa sortie et sa popularité est fulgurante.
Premier roman d'un auteur de nouvelles, on y trouve cette touche rythmée et rebondissante propres aux écritures courtes. Cette histoire d'un banal pilonneur au quotidien triste et à la grande sensibilité est pleine de chaleur. C'est un conte moderne touchant. Celui d'un héros au grand cœur, un amoureux des mots qui va mener l'enquête pour retrouver celle qui a su éclairer son existence. Celle qui soupire aussi après plus de couleurs dans sa vie. La galerie de personnages est haute en couleur, avec un coup de cœur pour la gardien de l'usine "Alexandrophile", qui déclame à longueur de journée et va illuminer les journées des pensionnaires d'une maison de retraite. Des personnages généreux, de la douce mélancolie et de l'optimisme contagieux, des textes sauvés et offerts, ce roman déborde d'humanité.