Le source confidentielle au sein des forces armées ukrainiennes, aurait donné cette version capitale au média russe d’information, RIA Novosti.
Selon la source, confidentielle bien sûr, le jour de la catastrophe du Boeing 777 dans le ciel au-dessus du Donbass, les militaires ukrainiens du régiment des missiles antiaériens №152 organisaient en même temps, un entraînement pour la couverture du ciel, près de la ville de Donetsk, pas loin du lieu de la catastrophe. Cet exercice, apparemment, contre une attaque possible des avions de combat russes.
Selon la source, lors de cet entraînement, étaient présents, deux avions du combat Su-25. L’un d’eux a traversé le trajet initial du Boeing, en dépit de la différence de niveau d’altitude des deux avions. Après le croisement avec ce Boeing, le système antimissile "Buk" s’est déclenché et a changé automatiquement de cible en prenant le Boeing comme ennemi. Le tir de ce missile n’était pas en réalité planifié.
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Mais, auparavant, tous les commandants avaient reçu les codes de déblocage de lancement du missile. Mais, encore une fois, indique la source, ce qu’il s’est passé était quelque chose d’imprévue. L’avion a été abattu par le missile № 9М38М1. Le commandant qui a tiré ce missile, ainsi que son équipage de batterie ont été interrogés par le SBU. La batterie se situait près du village de Zaroschanskoe (Зарощанское).
Une version plausible donc, compte tenu du faible niveau de formation de l’armée ukrainienne, pire, son insouciance totale face au chaos qui s’installe. Après que l’Ukraine ait abattu par faute le 4 octobre 2001 un avion civil à Novosibirsk au-dessus de la mer Noire, depuis toutes ces années, il n’avait pas eu d’entraînement pour la défense anti-aérienne.
Coincés par cette fuite, les médias ukrainiens se taisent ou dénoncent comme toujours, la «propagande russe»…
Alexandre Sivov