Mes noisetiers pourpres

Publié le 26 juillet 2014 par Sambuca

J’en ai marre des noisetiers « normaux » à feuillage vert. Ils sont beaucoup trop grands, trop encombrants, trop envahissants. Je ne peux atteindre leurs noisettes, elles sont donc réservées aux écureuils. Je n’ai rien contre le nourrissage des écureuils mais au prix d’un tel encombrement même pas vraiment esthétique, je vais devoir les limiter. Car ils se ressèment partout et ces jeunes grandissent à une vitesse folle. Je vais tous les supprimer et ne garder que l’alignement d’origine à rabattre sans cesse.

Mais il y a le petit noisetier pourpre. Il est petit parce que c’est la variété pourpre de Corylus avellana, le noisetier spontané de nos régions et il ne dépassera pas 3m. Ce qui est vendu dans les jardineries, c’est Corylus maxima ‘Purpurea’ qui devient encore plus grand que mes noisetiers verts. Le mien gardera toujours ses noisettes à ma portée. Lorsque j’ai acheté le terrain, il était complètement étouffé par les noisetiers verts. Je l’ai dégagé et maintenant il est magnifique, 3m en tous sens et très dense. Au printemps il est rouge vif, en été il est plutôt bronze et il présente donc en plus de sa petite taille l’intérêt d’être très décoratif, non seulement par son feuillage mais aussi par ses chatons roses et ses noisettes rouges.

Lorsque j’ai défriché en avril 2009, j’ai eu la surprise de trouver son petit à environ 15m de lui. C’est certainement un semis spontané car il était vraiment très petit, juste une branche et moins de 10 feuilles. Il a d’ailleurs failli se faire défricher, ce sont ses belles feuilles rouges qui l’ont sauvé. J’ai planté un piquet devant pour le repérer et ne plus l’agresser :

Il a grandi très, très lentement. Maintenant il approche 3m en hauteur mais il est encore fluet. Il me donne cette année ses 3 premières noisettes.

Il y a un an, j’en ai planté un troisième. C’est encore un bébé. C’est Corylus avellana ‘Red Majestic’, un petit noisetier tortueux à feuillage rouge. Il ne dépassera pas 2 m.

Il drageonne déjà mais avec des tiges droites et un feuillage très vert. Ce sont donc des rejets du porte-greffe :

Je les ai aussitôt supprimés et on voit bien maintenant son petit tronc tortueux dès sa base :

Malgré sa petite taille il sera sans doute très productif. Voici un adulte en version verte à Paris :

Mes noisetiers pourpres sont bien des Corylus avellana. En voici pour preuve le charme de leurs noisettes enveloppées d’un jupon ouvert et froufroutant alors que les noisettes de Corylus maxima sont sévèrement et pudiquement cachées par un involucre fermé sans aucun charme.

J’en ai marre des noisetiers « normaux » à feuillage vert. Ils sont beaucoup trop grands, trop encombrants, trop envahissants. Je ne peux atteindre leurs noisettes, elles sont donc réservées aux écureuils. Je n’ai rien contre le nourrissage des écureuils mais au prix d’un tel encombrement même pas vraiment esthétique, je vais devoir les limiter. Car ils se ressèment partout et ces jeunes grandissent à une vitesse folle. Je vais tous les supprimer et ne garder que l’alignement d’origine à rabattre sans cesse.

Mais il y a le petit noisetier pourpre. Il est petit parce que c’est la variété pourpre de Corylus avellana, le noisetier spontané de nos régions et il ne dépassera pas 3m. Ce qui est vendu dans les jardineries, c’est Corylus maxima ‘Purpurea’ qui devient encore plus grand que mes noisetiers verts. Le mien gardera toujours ses noisettes à ma portée. Lorsque j’ai acheté le terrain, il était complètement étouffé par les noisetiers verts. Je l’ai dégagé et maintenant il est magnifique, 3m en tous sens et très dense. Au printemps il est rouge vif, en été il est plutôt bronze et il présente donc en plus de sa petite taille l’intérêt d’être très décoratif, non seulement par son feuillage mais aussi par ses chatons roses et ses noisettes rouges.

Lorsque j’ai défriché en avril 2009, j’ai eu la surprise de trouver son petit à environ 15m de lui. C’est certainement un semis spontané car il était vraiment très petit, juste une branche et moins de 10 feuilles. Il a d’ailleurs failli se faire défricher, ce sont ses belles feuilles rouges qui l’ont sauvé. J’ai planté un piquet devant pour le repérer et ne plus l’agresser :

Il a grandi très, très lentement. Maintenant il approche 3m en hauteur mais il est encore fluet. Il me donne cette année ses 3 premières noisettes.

Il y a un an, j’en ai planté un troisième. C’est encore un bébé. C’est Corylus avellana ‘Red Majestic’, un petit noisetier tortueux à feuillage rouge. Il ne dépassera pas 2 m.

Il drageonne déjà mais avec des tiges droites et un feuillage très vert. Ce sont donc des rejets du porte-greffe :

Je les ai aussitôt supprimés et on voit bien maintenant son petit tronc tortueux dès sa base :

Malgré sa petite taille il sera sans doute très productif. Voici un adulte en version verte à Paris :

Mes noisetiers pourpres sont bien des Corylus avellana. En voici pour preuve le charme de leurs noisettes enveloppées d’un jupon ouvert et froufroutant alors que les noisettes de Corylus maxima sont sévèrement et pudiquement cachées par un involucre fermé sans aucun charme.