Livres lus en juillet

Publié le 27 juillet 2014 par Aniouchka
Côté lectures, le mois de juillet a été plus riche, mais surtout plus mouvementé que le mois de juin. J'ai lu plus de livres, mais j'ai eu besoin de plusieurs lectures intermédiaires pour souffler entre deux polars, et j'ai aussi abandonné deux romans.

La sélection du Prix des Lecteurs du Livre de Poche est de plus en plus noire au fil des mois, et il me semble avoir de plus en plus de mal à m'en remettre. Je la trouve également un peu moins intéressante que l'année dernière, même si le dernier roman de la sélection de juillet, Quatre racines de blanches de Jacques Saussay, que je suis en train de terminer, me semble prometteur. 
Une terre si froide d'Arian McKinty s'inscrit dans la plus pure tradition du polar irlandais, avec un humour noir très particulier. L'originalité ici est que l'intrigue a lieu dans la région de Belfast au début des années 80, en pleine guerre d'Irlande du Nord. Les affrontements entre catholiques et protestants et l'atmosphère suffocante de cette époque sont parfaitement reproduits, c'est comme si on y était.
En revanche, j'ai abandonné Soudain trop tard de Carlos Zanon, un roman archi-noir qui nous plonge dans les bas-fonds de Barcelone, dont la violence gratuite et l'ambiance glauque m'ont rapidement dégoûtée.
       La sélection de juillet du Prix des Lecteurs 2014 du Livre de Poche
J'ai également abandonné Guerre de Larissa Ione, le tome 1 de sa nouvelle saga Les Cavaliers de l'Apocalypse. Le quatrième de couverture annonçait un remake prometteur de l'Apocalypse version bit-lit, mais l'intrigue semblant tirée du chapeau et le manque de rythme et de recherche dans l'écriture ont rapidement eu raison de ma patience.

Heureusement, juillet a été aussi marqué par de très belles découvertes en romans et essais. 
Gros coup de cœur pour Purgatoire des innocents de Karine Giebel, qui excelle décidément dans le thriller psychologique. A ne manquer sous aucun prétexte si vous êtes un amateur du genre !
Et ENORME coup de cœur pour Un homme à distance de Katherine Pancol, un roman épistolaire que j'ai savouré avec délectation et qui m'a donné envie de lire ou relire les grands classiques de la littérature, ainsi que des œuvres plus méconnues mais tout aussi belles. J'aime par-dessus tout cette qualité qu'a Katherine Pancol à injecter la vie dans ses romans et à nous en faire apprécier les moindres détails.
     
Les essais ne sont pas en reste avec trois belles lectures : Commencer à méditer de Thich Nhat Hanh et Vous pouvez être ce que vous voulez être de Paul Arden, dont je vous ai déjà parlé sur le blog, et un livre de cuisine juive sépharade, La cuisine du Shabbat en 30 minutes de Laurence Orah Phitoussi, idéal pour ceux qui, comme moi, aiment découvrir les traditions étrangères par l'assiette.
        
Et vous, qu'avez-vous lu ce mois-ci ?