[DEPUIS TROIS JOURS VIEILLIR EST DÉPASSÉ]
Depuis trois jours vieillir est dépassé.
Ce n’est plus la douleur ridée
À nœuds, le corps
Soumis à ce dieu maigre ravageur
Qui sent l’urine.
La vieillesse n’est plus ce don
À des jours jaunis de soleil
Dans un ciel sans contraire.
On ne s’inquiète même plus de voir
Disparaître son ombre.
Marcel Migozzi, « Dans la chambre numérotée », in Des heures froides, L’Amourier, Collection Fonds Poésie dirigée par Alain Freixe, 2014, page 48.
MARCEL MIGOZZI
Ph. © Phil Journé
Source
■ Marcel Migozzi
sur Terres de femmes ▼
→ Comment savoir si ton visage te ressemble ? (poème extrait d’À qui le corps ?)
→ je dis ce que je vois
→ [Voici que maintenant…] (poème extrait de Vers les fermes, ça fume encore)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Marcel Migozzi
→ (sur le site du cipM) une fiche bio-bibliographique sur Marcel Migozzi
→ (sur Poètes au potager) une page Marcel Migozzi
→ (dans La Gazette du Basilic, 6) un entretien d'Alain Freixe avec Marcel Migozzi
→ (sur le site du Festival Voix de la Méditerranée, Lodève) une page sur Marcel Migozzi
→ (sur le site des éditions L’Amourier) une page sur Des heures froides de Marcel Migozzi
Retour au répertoire du numéro de juillet 2014
Retour à l’ index des auteurs