Le saviez-vous
texte envoyé par Suzy
À cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement
suspendu au-dessus du feu.
Chaque jour, on allumait celui-ci, et l'on ajoutait des ingrédients
au contenu du chaudron.
>
On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de
viande.
On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait
les restes dans le chaudron.
Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle
recommençait
le lendemain.
De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de
temps
dans le chaudron...
Les plus fortunés pouvaient s'offrir des assiettes en
étain.
Mais les aliments à haut taux d'acidité avaient pour effet de
faire
migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui
menait
souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il
n'était
pas rare qu'on en meure.
C'était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique
que
celles-ci aient été considérées pendant
près de 400 ans comme toxiques.
Le pain était divisé selon le statut social.
Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait
la
mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien
croquante.
Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en
plomb.
Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma
pour
plusieurs jours !
Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue,
il n'était pas rare qu'on
entreprenne de lui faire sa toilette funèbre.
Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où
la
famille s'assemblait pour boire un coup en attendant que
l'olibrius
revienne à la conscience.
D'où l'habitude de la
veillée mortuaire.