[J’AI BU L’EAU CLAIRE DE TA BOUCHE]
J’ai bu l’eau claire de ta bouche
Et sur ton corps j’ai gravé
Un alphabet millénaire.
Les mots se cabrent
Quelques jours d’écriture
Pour des mois de silence.
Il y a comme une odeur de cendre
Comme si je m’étais
Brusquement embrasé.
Tu m’as dit de ne pas confondre
La vie et la mort
Le soleil et la nuit
Tu m’as dit de chercher mes mots
Dans le vent qui se lève.
Marwan Hoss, La Lumière du soir, Arfuyen, Collection Les cahiers d’Arfuyen n° 220, 2014, pp. 38-39-40-41.
MARWAN HOSS
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site des éditions Arfuyen) plusieurs pages sur Marwan Hoss
→ (sur le site L’Orient Littéraire) Marwan Hoss ou la traversée de la vie en solitaire, par Fady Noun
→ (sur La Pierre et le Sel) une recension de La Lumière du soir par Alain Roussel
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