Magazine Journal intime
Les turpitudes des aiguilleurs du ciel
Publié le 04 août 2014 par Gilles Poirier
Ca a commencé avec une roue crevée sur l'avion en partance d'Orly. Changement de roue, une demi-heure de retard sur l'horaire à l'arrivée à Alger. Correspondance pour Air Algérie qui bien entendu a bien mérité son surnom Air Peut Etre avec un affichage muet qui persiste à indiquer l'heure de prévision du vol à 17h alors qu'il est déjà 18h30 pour que finalement, 10 minutes avant l'embarquement, ils se décident à indiquer que l'avion aura un retard de 3 heures seulement, du d'après le pilote à la mauvaise gestion des vols en partance de l'aéroport. C'est clair que Alger est connu pour être un des plus grand hub internationaux rivalisant avec Heathrow et JFK et que donc c'est très compliqué de gérer tout ces vols en partance... Rien qu'à l'aéroport national il y avait un surnombre de 3 vols à gérer à la même heure et en tout 8 vols dans la tranche extrêmement resserrée de 15h à 20h et l'on comprend ainsi aisément le sur-ménage causé par cette subite abondance. Finalement, grâce aux exploits des aiguilleurs du ciel, nous sommes arrivé à destination avec 3 bonnes heures de retard mais ce n'était pas fini car il a fallut encore attendre une bonne heure l'escorte militaire pour qu'enfin je puisse me rendre au camp.