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Le slammeur se fait virer du concert classique

Publié le 05 août 2014 par Jcr3
Le slammeur se fait virer du concert classique

Concert des Lycées 2005, Chorale et orchestre constitué de lycéens et quelques professeurs (ndlr : Tu peux me dire de quel Lycée il sagit, Youtioube?)

Tom Morris, le directeur artistique du Bristol Old Vic, encourage souvent le public à exprimer son enthousiasme devant la musique mais il doit reconnaître que le Dr David Glowacki s'est montré beaucoup trop excité.

La représentation du Messie de Handel faisait partie des Bristol Proms, une série de concerts présentés comme ouverts et informels, proposant une alternative aux représentations traditionnelles. Avant le concert, le directeur du théatre, lui-même, avait invité les membres du public à taper dans leurs mains ou à laisser exprimer leur joie, si l'envie les en prenait, sans risquer de remontrances sous la forme de « chuts » réprobateurs.

Des consignes que le Dr Glowacki, expert en dynamique moléculaire de l'Université de Stanford, invité de la Royal Society Research, à suivi à la lettre.

Complètement bouleversé par l'explosion de joie du choeur de l’Alléluia à la fin de la première partie, il a commencé par se balancer de droite à gauche, les bras levés tout en encourageant le choeur de la voix, mais c'est quand il a finalement essayé de se faire porter à bout de bras par le public, que des auditeurs, considérablement agacés, ont physiquement éjecté l'olibrius du lieu.

Tom Morris affirme qu'il s'agit du premier incident de ce genre à un concert classique depuis le XVIIIe (18e) siecle. Certains abonnés réclament depuis l'instauration d'un code de bonne conduite mais le directeur ne tient pas à revenir à la stricte étiquette qu'il a cherché à abolir. Cependant force lui est de constater que le slam, body ou crowd surfing (wiki) ne pourra pas être toléré.

« Il est devenu hors de contrôle », explique Morris, « les Bristol Proms entrent dans le cadre d'une recherche qui doit conduire à une nouvelle approche du concert classique. Mais en incitant au public à libérer ses émotions vous l'autorisez en même temps à faire sa propre police ».

Le docteur Glowacki, fauteur de trouble et victime de la vindicte populaire, accuse à la fois le directeur et le public d'être des hypocrites qui ne tolèrent, finalement, qu'une forme convenue de liberté d'expression :

« La musique classique, fait tout ce qu'elle peut pour paraître cool et moins guindée, mais elle présente, en fait, tous les symptômes d'une forme d'art fossilisée qui subit de plein fouet les contrecoups de sa crise de la quarantaine », a-t-il déclaré.

« Voyez ce qui m'est arrivé quand j'ai voulu applaudir et chanter « Louez Dieu » avec le choeur qui se trouvait à peine à deux mètre de mon visage : J'ai été physiquement malmené, jeté à terre et expulsé de force »,

« Ni le public bourgeois ni les organisateurs n'en pensaient un mot quand ils disaient ''Vous êtes libre de vous comporter comme vous le voulez ».

Il affirme d'autre part qu'il n'était pas en état d'ébriété : « Cela doit venir du fait que je suis un américain, mais je peux être pas mal provocateur sans être ivre. »

The Telegraph (ang.) Via Fark.


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