Comment parler de ce roman afin de vous donner envie de le lire ? Plein de sensibilité, une véritable galerie de portrait à l’image de cette région : la Hague ; le caractère des habitants des différentes régions reflète bien souvent le climat, la dureté des lieux et ici plus qu’ailleurs encore. Bien que la plupart de ces gens soit des taiseux, peu à peu des secrets remontent au jour, se dévoilent amenant de la douleur, de la colère et entraînant invariablement vers le seul sentiment amenant à la paix : le pardon.
Celle qui nous raconte l’histoire s’est éloignée du monde, après la perte de l’homme qu’elle aime, et s’est installée dans cette pointe du Cotentin pour y compter les oiseaux migrateurs. Petit à petit, au cœur de différentes rencontres et amitiés, remontent au jour des histoires de naufrages, de familles volées par la mer, de souffrances et d’attentes. Au milieu de tout cela, Nan, à moitié folle, et Théo, le vieux celui qui a gardé le phare pendant tant d’années, deux amants maudits. Et Michel, cet enfant que l’on tait, venu de nulle part et disparu de la même façon. Et puis il y a Lambert en quête de réponses.
Chacun vit avec ses propres croix, ses absences, ses manques, ses colères parfois ses haines. Et toutes ces histoires finissent par se rejoindre, se mêler, s’emmêler pour finir sur un sentiment d’apaisement.
Je l’ai trouvé beau ce roman, beau dans la simplicité de l’écriture, dans la pudeur des sentiments, dans l’émotion. Et j’ai aimé aussi tous ces détails, ces descriptifs du paysage qui m’ont fait découvrir ce littoral âpre et tourmenté. Au passage, en peu de temps, par hasard, c’est le second roman qui me parle de ce Cotentin que j’aimerai pouvoir visiter.
Litterature
Tamsin Lord et ses drôles de chats. Les Loups dans la reserve naturelle documentaire complet L'homme qui plantait des arbres de Jean Giono