[CE LIEN QUE NOUS ÉTIONS]
Ce lien que nous étions
le vent l’emporte
nous aurons été un regard
clôturant la lumière
un souffle trop court
îlot de vie dérisoire
instant donné pourtant
nous aurons aveugles lu notre chemin
et dans la prison de nos corps
reçu le livre de tous les destins
Jean Le Boël, Clôtures, Éditions Henry | Les écrits du Nord, Montreuil-sur-Mer, 2014, page 73.
Magazine Nouvelles
Jean Le Boël | [Ce lien que nous étions]
Publié le 14 août 2014 par Angèle Paoli
« Poésie d’un jour