[CE LIEN QUE NOUS ÉTIONS]
Ce lien que nous étions
le vent l’emporte
nous aurons été un regard
clôturant la lumière
un souffle trop court
îlot de vie dérisoire
instant donné pourtant
nous aurons aveugles lu notre chemin
et dans la prison de nos corps
reçu le livre de tous les destins
Jean Le Boël, Clôtures, Éditions Henry | Les écrits du Nord, Montreuil-sur-Mer, 2014, page 73.
JEAN LE BOËL
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de la SGDL) une notice bio-bibliographique sur Jean Le Boël
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