Magazine Journal intime

Fingers in the nose

Publié le 15 août 2014 par Gilles Poirier
Pour démarrer un compresseur avec la Sonatrach, la société Algérienne de Pétrole, il faut s'armer de patience à toute épreuve. Déjà, après avoir averti plusieurs jours à l'avance de la nécessité du test, et avoir frappé à plusieurs portes, on a finit par avoir l'accord du responsable commissioning. Puis il a fallut convaincre le responsable de site, celui de la production ainsi que leurs chefs respectifs à Alger et je ne sais pas s'il n'a pas fallut également avertir le président Bouteflika en personne. Quant on a passé l'étape de la demande officielle contre signée par les responsables du site et le directeur de la production, et que l'on a l'accord répété de ceux-ci pour commencer à la première heure, on se dit que ca va être "fingers in the nose". C'est sans compter sur le chef de quart qui n'a pas vu ce papier et qui le veut sur son bureau mais qui n'arrive que dans une heure. Puis une fois l'accord de celui-ci, c'est au tour de tous les chefs, sous chefs et chéfaillons qui à leur tour veulent voir ce même papier. Puis comme par hasard, on apprend qu'une fois que tout le monde est enfin d'accord pour appuyer sur le bouton, d'autres personnes sans concertation aucune ont commencé une opération non urgente sur les puits qui empêchent le démarrage. On aura quand même réussi la prouesse de démarrer seulement 3h30 après que l'on se soit mis malencontreusement les doigts dans le nez.

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