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Dans l'Atmosphère : le ciel et la terre.

Publié le 13 août 2014 par Pestoune

Dieu dit : "Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit, qu'ils servent de signes tant pour les fêtes que pour les jours et les années,
et qu'ils servent de luminaires au firmament du ciel pour illuminer la terre". Il en fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour présider au jour, le petit pour présider à la nuit, et les étoiles.
Dieu les établit dans le firmament du ciel pour illuminer la terre, pour présider au jour et à la nuit et séparer la lumière de la ténèbre. Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

extrait de La Genèse,

"Donc, avant tout, fut le Vide ; puis Terre aux larges flancs, assise sûre à jamais offerte à tous les vivants, et Amour, le plus beau parmi les dieux immortels, celui qui rompt les membres et qui, dans la poitrine de tout dieu comme de tout homme, dompte le cœur et le sage vouloir. Du Vide naquirent Erèbe et la noire Nuit. Et de Nuit, à son tour, sortirent Éther et Lumière du Jour. Terre, elle, d’abord enfanta un être égal à elle-même ; capable de la couvrir toute entière, Ciel Étoilé, qui devait offrir aux dieux bienheureux une assise sûre à jamais. "

Hésiode, Théogonie ;

"Sans limites et sans durée était l'atmosphère, et un vent s'élevait en son même sens. Et le vent devint amoureux de son principe et se retourna sur lui-même, d'où naquit le Désir. Le Désir a été le principe de tout [...] Et de lui naquit Môt, pourriture d'un mélange aqueux. Môt apparut en l'aspect d'un Œuf, - et de là sortirent des êtres inconscients, puis conscients et contemplateurs des cieux !"


Cosmogonies : les grands mythes de la création du monde  présenté par P. Ravignant et A. Kielce aux éditions Le Mail, 1988)

http://vimeo.com/81616727

Into The Atmosphere from Michael Shainblum on Vimeo.

Étoile du soir

C'était au faîte de l'été
Et au mi-temps de la nuit ;
Et les étoiles, en leur orbite,
Brillaient, pâles, à travers la lumière
De la lune froide, à l'éclat plus vif,
Parmi les planètes, ses esclaves
Elle-même siégeant aux cieux,
Son rayon touchant les vagues
Un moment je contemplai
Son sourire froid ;
Trop froid -- trop froid pour moi.
Comme un linceul s'interposa
Un nuage floconneux,
Et, me détournant, je te cherchai
Fière étoile du soir,
Dans ta gloire, lointaine,
Et plus précieux sera ton rayon ;
Car me mettre la joie au coeur
Est la fière tâche
Que tu remplis au ciel la nuit,
Et j'admire plus
Ton feu lointain,
Que la lumière plus froide de l'astre inférieur.

Edgar Allan Poe,

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