Sarkozy et Cameron
N’est-ce pas ces clowns nous accusaient de soutenir des dictateurs ? Aujourd’hui, ils ne roulent plus les mécaniques mais jactent à demi-mot et avec crainte. Dimanche, le premier ministre britannique, David Cameron, identifiait les djihadistes de l’Etat islamique en Syrie et en Irak comme une menace directe pour son pays. Fichtre. La semaine dernière, c’est le Maroc qui lançait l’alerte. Trois mille de ses ressortissants jihadistes seraient sur le point de revenir de Syrie et d’Irak, selon les services de sécurité de Rabat. Surtout, ils seraient capables de commettre des attentats au Maroc ou en Espagne. Qui sème le vent…
Le spectre d’attaques sur le Vieux-Continent – agité depuis le début de la guerre en Syrie – est-il devenu aujourd’hui bien réel ? Oui. C’est le propre du nouveau terrorisme: il est en mesure de se manifester à tout moment, sur tout territoire et par le biais d’acteurs versatiles et en mobilité transnationale toujours plus accrue. En validant la guerre idiote en Syrie, ces clowns qui nous dirigent sentent venir l’effet boomerang. D’ailleurs, le président syrien avait averti. Il fallait entendre David Cameron pendant que le conflit libyen battait son plein. mais, au lieu de traiter le mal à la racine, par haine de l’homme fort de Damas, ils ne feront rien en Syrie.
Selon les spécialistes -mon oeil-, les attaques ne sont pas imminentes. Ils se sont toujours trompés sur tout. Néanmoins, ceux qui disent que l’Etat islamique montre avant tout des intérêts dans la zone géographique où il se trouve ont raison. Ce qui veut dire que, après la Syrie et l’Irak, la Jordanie, le Liban, l’Arabie saoudite et le Qatar risquent d’être visés.
Pour l’analyste suisse Jean-Paul Rouiller, le souci immédiat pour l’Europe est ailleurs: «Les ambitions de l’Etat islamique nécessitent du monde. L’Europe constitue à cet égard un vivier important de combattants. Le transfert de jeunes jusque dans la zone va donc se poursuivre.» Selon lui, ce n’est que dans quelques années que certains individus, de retour, poseront véritablement problème, en créant des noyaux de soutien à l’Etat islamique partout en Europe.
Ils sont vraiment marrants. Quand on dîne avec le diable, il faut se munir d’une longue cuillère, dit le dicton. Quoique, qui s’assemble se ressemble. C’est du pareil au même, un regroupement de diablotins…Attention, nous parlons bien des dirigeants. Qui ne se souvient de ce David Cameron paradant sur la Grand-Place de Benghazi en compagnie de Nicolas Sarkozy ? De vrais zombies !