Dirigeants du Hamas avec le drapeau colonial français emblème des rebelles syriens.
Je suis pour le débat contradictoire. Je suis pour un vrai débat avec des personnes saines d’esprits qui ne traitent pas l’information de façon partiale et partielle. Je suis anti-guerre donc anti-sang versé gratuitement. Sans aucune preuve matérielle, sous de simples soupçons, des palestiniens ont été exécutés par le Hamas. Leur vrai tort est de ne pas faire partie du parti. Le reste n’est que verbiage vaseux et leur neutralité est, me semble-til, normale car, quand on veut gouverner, il faut accepter qu’il y ait un tant soi peu une opposition. Ne pas faire partie du Hamas ne veut pas dire qu’on est un traître.
Khaled Mechaal, boss du Hamas, avec l’iman Qârâdâwi
Comment peut-on expliquer, voire approuver ces exécutions si ce n’est par la barbarie pure et simple qui sous-tend certains esprits tourneboulés et avides de sang. Parce que, d’un côté, on ne peut accuser Israël de commettre un génocide à Gaza, de torturer des enfants palestiniens et de mener de perpétrer des crimes à Gaza, et de l’autre, pratiquer soi-même le génocide (des traîtres supposés), la torture et le crime. Et si on parlait de la trahison qui vaudrait, pour les dirigeants du Hamas et ses thuriféraires, la mort ? J’ai lu des commentaires scabreux, indignes et surtout révélateurs dans l’article où je fustige ces assassinats. Ceux qui lisent à l’envers, c’est à dire en mettant comme des arracheurs de dents dans une accusation tel que je procède par une comparaison quelconque, honte à eux !
Si l’on suit la logique du Hamas, il aurait donc fallu que ses dirigeants passent à l’échafaud, à la peine capitale, à la peine de mort, à la guillotine après la trahison contre le pouvoir syrien ? Et là, c’est avéré, c’est la réalité comme l’attestent ces photos. Passons. Il ne faut pas se tromper de combat. Il ne faut pas se tromper de cible. Depuis le début, je suis contre les raids israéliens à Gaza. Je suis contre la barbarie et la logique voudrait que je la dénonce, qu’elle vienne d’Israël ou de Gaza. Ici, pas d’indignations sélectives. Point.
C’est dit !