Article extrait du site Conseils Coaching Jardinage
Me voilà de retour de vacances. Première chose que je fais, un tour du jardin pour voir si tout s’est bien passé. Côté jardin d’ornement aucun souci, tout est en pleine végétation grâce à cet été pluvieux. Côté potager, AÏE ! C’est la catastrophe. Avec la saison chaude et humide qu’il y a eue ici, plus l’arrosage automatique que j’avais mis avant de partir, les maladies cryptogamiques s’en sont donné à cœur joie.
Il faut dire que je n’ai pas vraiment fait les choses comme il fallait pour éviter ça. Le printemps était beau et bien arrosé, donc j’avais retiré mon ancien système d’arrosage (qui me paraissait faible) pour en installer un nouveau plus pratique. Malheureusement, je n’ai pas pris le temps de l’installer assez tôt, les plantes ont un peu souffert à la fin juin et quand le temps fût venu de partir en vacances, j’ai installé mon nouvel arrosage « à l’arrache » , et avec les moyens du bord (récup d’un système d’arrosage d’une serre horticole).
Installation de mon système d ‘arrosage
J’avais à peine une semaine pour installer et tester mon nouveau système. Je reconnais, c’est un peu court pour faire quelque chose de fiable et performant. Mon potager fait environ 300 M² et ma nouvelle source d’approvisionnement en eau (un vieux puits) est à 100 mètres de là.
Donc le premier jour, j’ai installé, sur le puits, un pompe d’arrosage de surface avec sur-presseur, 150 mètres de câble électrique pour l’alimenter, 100 mètres de tube diamètre 32 pour amener l’eau au jardin.
Le deuxième jour, j’ai posé une électrovanne avec programmateur d’arrosage, le truc indispensable si on veut un arrosage automatique.
Et pour la couverture totale d’arrosage du jardin, j’ai mis mes fameux micro-jets de récup. Ils sont fixés sur des tiges de 1 mètre de haut et arrosent sur un rayon de 4 mètres.
Grosse erreur ! J’aurais mieux fait de choisir et poser des systèmes d’arrosages différents en fonction des variétés de légumes. Là, avec l’arrosage par dessus, plus la pluie abondante de cet été, je peux vous dire que les courgettes, les concombres, les tomates, les aubergines, les oignons n’ont pas du tout aimé.
Vous connaissez le dicton « Mieux vaut trop que pas assez » et bien avec l’arrosage ça ne marche pas du tout.
Résultat : mes tomates sont pleines de mildiou, mes courgettes et concombres pleins d’oïdium et les oignons tous pourris.
Je pense que ça me servira de leçon.
Mon ancien système d’arrosage ne donnait pas assez d’eau, mais mon jardin n’était pas malade. Là ça a été l’horreur.
Un système d’arrosage automatique, ça se réfléchit bien à l’avance et se construit en fonction de la demande en eau de chaque espèce de légume. Les plantes sensibles aux maladies cryptogamiques doivent impérativement avoir un arroseur aux pieds et pas sur les feuilles.
Moralité.
Je vais tout refaire cet automne. Oui ! ce coup-ci je m’y prends à l’avance.
Je vais changer la pompe de surface par une pompe immergée pour ne pas avoir de soucis de gel et surtout mettre des systèmes d’arroseurs différents pour chaque sorte de légume. Il faut aussi ne pas oublier de faire des systèmes déplaçables car d’une année à l’autre, les sortes de légumes ne se retrouvent pas forcément aux mêmes endroits du potager.
Et vous, votre système d’arrosage , c’est quoi ?
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Origine source de l'article: Problèmes d’arrosage., Conseils Coaching Jardinage