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Eviter les trous de la route et les bosses des chameaux

Publié le 21 mai 2008 par Gilles Poirier
Lever 4h du mat pour un long périple qui commence par une traversée en bus de la ville direction la gare de trains. Atyrau est une ville telle que l'on s'imagine les anciennes villes de l'empire soviétique, du béton, du béton et encore du béton, dans les quartiers chics du béton chic avec d'immense avenues qui ne servent à rien sinon à combler le vide et dans les quartiers pauvres du béton pauvre avec d'immenses lignées d'immeubles style HLM qu'ici on appellerait immédiatement à détruire tellement ça semble insalubre. Une fois dans le train, dans un wagon niveau seconde mais qui doit correspondre à leur première classe, ou tous les expatriés s'entassent, on part pour à peut près 200km et 4h1/2 de train. Il faut dire que le train prend son temps et on peut admirer le paysage, si toutefois il y a quelque chose à admirer, car la steppe, c'est vite lassant. Le relief est plat à faire croire à un belge qu'il habite prés de Chamonix et c'est des touffes d'herbes et du sable puis du sable et des touffes d'herbes et enfin des touffes d'herbes et ... des mares de flotte salée comme si la mer s'était soudain retirée. Plus on avance, plus elles deviennent nombreuses, pourtant la mer est loin, mais la flotte est salée comme le prouve les traces blanches quand celle ci s'est évaporée. Enfin le train arrive à destination et l'on descend à même les voies pour rejoindre un bus marqué en cyrillique la destination vers laquelle on va. Alors le bus, c'est une autre histoire, car là, pas question de dormir comme j'ai pu le faire dans le train, et le chauffeur va nous faire la démonstration pendant une heure et demi comment on fait pour éviter les trous de la route et les bosses des chameaux. Et s'il n'a pas renversé de chameaux pourtant nombreux sur la route avec leur long poil qui leur donne une allure de beatnik, il n'a hélas pas pu éviter tous les trous. Il faut dire que des le départ c'était mission impossible. Parti à 4h45 arrivé à 12h45 exténué, mais la journée ne faisait que commencer... (la suite demain si vous le voulez bien)

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